A Pékin, des diplomates étrangers soutiennent une avocate

Écrit par NTD
02.03.2011

  • Une avocate, persécutée pour avoir défendu les droits de l’homme. (NTD)(攝影: / 大紀元)

A Pékin, une avocate, persécutée pour avoir défendu les droits de l’homme, a reçu le soutien et l'attention particulière de diplomates étrangers, très inquiets pour son état de santé.

En effet, elle a été emprisonnée pendant deux ans pour avoir voulu empêcher la démolition de sa maison, et depuis sa sortie de prison en avril dernier, Ni Yulan n’a pas pu bénéficier d’un relogement bénéficiant de toutes les conditions compatibles avec le respect de la dignité humaine.

Elle a été logée avec son mari dans un hôtel défectueux de Pékin, sans électricité ni eau, pendant près de deux mois. Mais les policiers l’ont harcelée, ainsi que son mari, pour l’amener à quitter les lieux.

 «Les conduits ont été sciés de telle sorte que nous soyons privés d'eau. Il n'y avait pas d'électricité  et l'hôtel ne nous a pas laissé pas utiliser l'eau chaude. Il faisait près de 16 degrés dans ce lieu et la lumière du jour n'éclairait pas  les locaux», a expliqué Ni Yulan.

La semaine dernière, Jon Huntsman ambassadeur américain en poste en Chine a rendu visite à Ni Yulan dans son logement provisoire.

«Il est venu pour  évaluer l’étendu des souffrances que j’ai dû supporter au cours de  ces dernières années, connaître  le genre de répression que j'ai subi  et la manière dont j'ai été torturée, arrêtée et condamnée», a raconté Ni Yulan.

Des fonctionnaires suédois et norvégiens lui ont également rendu visite.

«Ils ont cherchés à savoir si j'avais besoin de quelque chose et comment ils pouvaient aider. Ils m'ont apporté un peu d'eau chaude et du thé et se sont inquiétés pour ma santé. Ils m’ont fait savoir que de nombreux spécialistes des droits de l'homme s’inquiètent du fait que la police ne cesse de nous harceler», a commenté l’avocate des droits de l’homme.

L’avocate des droits de l’homme affirme aussi que des diplomates suisses et canadiens lui ont récemment rendu visite.

En 2002, alors qu'elle filmait la démolition volontaire d'un immeuble à Pékin, Ni Yulan a été arrêtée par la police, frappée et détenue pendant 75 jours. Les coups l’ont rendue invalide. Elle a été condamnée à un an de prison pour avoir essayé de publier une pétition contre ces mauvais traitements.

Après qu'elle ait été libérée l'année dernière, les médias locaux ont publié un rapport des abus qu’elle avait subis en prison.

La police de Pékin a finalement été placée dans l’obligation de procurer à Ni Yuhan et à son époux un logement décent dans un hôtel.

Pour avoir accès à cette information en vidéo: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-03-01/689284335664.html