Craignant que je le sache...

Écrit par Qingyan, Clearharmony
21.04.2011

  • lac(攝影: Hemera Technologies / (c) Hemera Technologies)

Dans la période Yongzheng de la dynastie Qing, vivait une personne du nom de Ye Chunren. Ayant servi le gouvernement pendant plus de 30 ans il était incorruptible et discipliné. Lorsqu'il quitta sa position, ses subordonnés voulurent lui dire au revoir en lui envoyant un bateau. Cependant, le bateau n'arriva qu'une fois l'obscurité déjà tombée et la lune déjà haute. Il s'avéra que c'était leur cadeau de départ et qu'ils avaient délibérément attendu qu'il fasse sombre pour que les autres ne puissent le voir.

Ye Chunren refusa le cadeau par un poème, disant :

«À minuit, quand la lune brille et que le vent fraîchit

Un bateau d'adieu chargé de présents est arrivé tard

J'apprécie votre affection, mais je dois renvoyer le bateau

Craignant non que les autres le sachent, mais que moi-même le sache»

«Craignant non que les autres le sachent, mais que moi-même le sache» est l'esprit de contrôle de soi. Il dit aux gens qu'on doit se contrôler et se comporter en suivant certaines règles. Dans la culture traditionnelle chinoise, les gens insistent sur le fait de «ne pas mal se conduire même dans une pièce sombre», signifiant que bien que personne ne le saurait si nous commettions une mauvaise action, nous devrions quand même obéir à des standards moraux.

Les gens qui croient dans les divinités savent qu'elles peuvent voir chacune de nos pensées et chacun de nos actes.