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Les médias d’état chinois affirment que les maladies comme le sida sont psychosomatiques

Écrit par Chen Yillian, La Grande Epoque
27.04.2011
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  • Lors de la journée mondiale du SIDA, une femme ayant contracté le HIV à partir de sang infecté se joint à une manifestation lors d’un événement sur cette maladie, à la gare du sud de Pékin en 2009 (AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Les malades affirment qu’une propagande et une campagne de dissimulation se profilent

La semaine dernière, les média chinois étaient en effervescence, évoquant une maladie inconnue hautement contagieuse semblable au sida, appelé «le SIDA –HIV négatif -», qui se serait, paraît-il, propagée en Chine depuis plusieurs années et infecté des milliers de personnes. Actuellement, les médias officiels sont intervenus pour mettre la question en doute: cette maladie n’existe pas et les personnes prétendant être malades auraient besoin d’une aide psychologique.

Dans une déclaration largement diffusée, le porte-parole du Ministère chinois de la Santé, Deng Haihua a annoncé, le 4 avril 2011, que le «le SIDA VIH négatif» est simplement une «phobie du SIDA». Le 11 avril, il a argumenté, affirmant qu’ «il n’y a pas de soi-disant expression ‘SIDA-VIH négatif», et qu’il n’existe pas de tel virus du SIDA HIV négatif».

Dans le même temps, une salve de propagande officielle est survenue: des programmes vidéos de 10 et 12 minutes par Xinhua et le Quotidien du Peuple ont eu pour but de discréditer les déclarations, une série de reportages et d’articles d’opinion avertissant contre la «phobie du SIDA», et une troupe d’experts, dont certains étaient simplement des fonctionnaires du gouvernement, appelant les gens malades à cesser d’écouter les reportages des médias de Hong Kong et à demander conseil pour leurs problèmes psychologiques.

Les personnes souffrant de ce qu’elles considèrent comme une maladie non identifiée avec des symptômes ressemblant à un SIDA débilitant se sont exprimées contre les déclarations officielles et demandé des éclaircissements au ministère de la santé; elles se sont aussi tournées vers les médias et les experts de la santé pour avoir de l’aide.

Les symptômes de la prétendue maladie comprennent des glandes lymphatiques enflées, du sang sous la peau, de la mousse sur la langue, des articulations douloureuses et plus.

L’Oriental Daily de Hong Kong et Ming Pao ont produit des reportages détaillés sur les malades et leurs affections et auraient allégué que plusieurs milliers de personnes dans six provinces auraient été infectées.

Des malades affirment avoir été intimidés par les fonctionnaires de santé, il leur a été demandé de ne pas en parler et certains se sont vus diagnostiqués une «maladie mentale» suite à leurs plaintes.

Un malade de Chine continentale a laissé un message sur le forum en ligne de The Epoch Times en chinois, affirmant: «Cette maladie existe vraiment et est hautement contagieuse. Ma famille et mes amis ont tous été infectés par moi. Je vis tous les jours dans la douleur et la misère et je peux difficilement marcher. Des fonctionnaires du Centre de contrôle et de la prévention de la maladie (CDCP) m’ont averti de ne pas diffuser des rumeurs sans quoi je devrais en supporter les conséquences. Ils ont menacé que si je persistais à en parler, personne ne m’écouterait, et les gens me considéreraient comme dément», a-t-il écrit. The Epoch Times était incapable de vérifier les déclarations, mais la description se conforme aux actions typiques prises par les autorités chinoises, lorsqu’elles cherchent à contrôler l’information.

Une femme a affirmé à The Epoch Times qu’elle pensait être infectée après avoir fait un tatouage de sourcil, cinq ans plus tôt. Ensuite, elle a développé une éruption cutanée, de l’urticaire, et une infection orale fongique. Les symptômes ont empirés chaque année. En plus d'une infection pulmonaire et de l'ostéoporose, toutes ses articulations sont douloureuses et émettent des craquements. Son fils de 17 ans est également infecté, et ils ont tous deux, maintenant, des symptômes très graves a-t-elle précisé.

Cette femme a affirmé n’avoir jamais pensé au HIV avant d’être malade. «J’ai suivi des études universitaires et suis parfaitement capable de rendre un jugement sur cette maladie. Je ne présume pas aveuglément, tous mes examens physiques peuvent confirmer que ma fonction immunitaire est très faible,» a-t-elle affirmé.

Elle a ajouté avoir emmené son fils chez des médecins à Pékin et que ces derniers avaient admis qu’il y avait en effet un problème, mais du fait des instructions données par les fonctionnaires de haut niveau, ils ne pouvaient rien faire.

Elle a déclaré qu’un expert lui avait affirmé que la question est trop sensible et qu’il perdrait son emploi s’il en parlait, mais qu’il s’exprimerait si de hauts fonctionnaires venaient pour enquêter sur la maladie.

Deng Haihua, porte-parole du ministère de la santé, a précisé aux médias, le 6 avril, que le CDCP avait recruté 59 volontaires souffrant des symptômes similaires au SIDA sur QQ, un service internet chinois, entre septembre 2009 et janvier 2010 afin de participer à un test clinique pour le HIV et autres virus inconnus.

Les malades ayant participé à l’étude ont reçu un test HIV, un examen physique de routine et un questionnaire psychologique. Le 21 février 2010, ils étaient diagnostiqués comme normaux sur tous les résultats des tests, excepté qu’ils étaient «de toute évidence plus faibles que les personnes normales» dans le domaine psychologique. Un reportage d’information de Pékin affirme que «38 de ces personnes ont pris des mesures préventives immatures... devant la grande pression de suspicion d’infection par le VIH, elles n’ont pas été matures ou pleines d’humour en prenant des mesures préventives.»

En février 2011, le CDCP a affirmé aux malades que les échantillons sanguins des 59 patients avaient été envoyés dans un laboratoire des États-Unis spécialisé dans les tests de virus, mais qu’ils ne dévoileraient pas le nom du laboratoire. Un journaliste de The Epoch Times a contacté un officiel du CDCP qui a affirmé que le laboratoire était l’université de Californie à San Francisco. Le 15 mars, The Epoch Times a contacté le Département de microbiologie & d’immunologie de l’université, mais le professeur compétent n’était pas disponible.

Selon les reportages en ligne, lors des deux sessions annuelles des dirigeants du Parti communiste à Pékin, des malades s’étaient préparés à faire appel mais le personnel du CDCP leur a affirmé que cela était inutile parce que l’étude des échantillons sanguins avait déjà été envoyée aux États-Unis pour tests. Les malades ont soupçonné que les autorités ne voulaient simplement pas d’une crise sanitaire publique.

Lors d’un entretien téléphonique avec The Epoch Times, un homme se présentant comme, «Espoir» de la province de Fujian, a affirmé être certain de ne pas avoir la phobie du SIDA. «Mon épouse et moi avons tous les deux des symptômes qui nous informent clairement que nous sommes infectés par un virus» a-t-il déclaré.

Il a ajouté qu’une personne bien informée lui avait avoué, par sympathie, que la maladie est une variation du SIDA que les autorités ne veulent pas actuellement reconnaître. «Il a tenté de me convaincre d’acheter des médicaments contre le SIDA et affirmé que des personnes avaient soigné leur pathologie en prenant ces médicaments,» a ajouté Espoir.

Selon un cyber-citoyen de Xiangtan, dans la province de Hunan, l’Institut Pasteur de Shanghai a examiné le sang de cinq malades du SIDA HIV négatif en décembre 2009. Le personnel responsable de l’examen a affirmé à l’un des patients que le même type de virus a été découvert sur les cinq malades. Le personnel a même demandé si le fait de prendre des médicaments contre le SIDA avait un effet quelconque et affirmé que les tests sanguins seraient révélés le 28 décembre. Mais aucun autre avis n’est venu. Il a précisé que lorsque le malade s’est renseigné à nouveau, l'Institut Pasteur de Shanghai a nié ces déclarations.

Article en anglais disponible à : http://www.theepochtimes.com:80/n2/china/chinese-state-media-says-aids-like-disease-is-in-the-head-54781.html

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