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Les réfugiés libyens décrivent une situation humanitaire horrible

Écrit par Jack Phillips, La Grande Époque
02.05.2011
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  • Des travailleurs étrangers du Niger, Ghana et autres pays africains s’entassent à l’arrière d’un camion avec leurs affaires, essayant de quitter la ville assiégée de Misrata, le 18 avril 2011, alors que le soleil se couche sur le port de Misrata, Lybie (Chris Hondros/Getty Images).(攝影: / 大紀元)

 

La ville côtière de Misrata, située à environ 150 kilomètres de Tripoli, capitale de la Libye, a été le principal champ de bataille pour les rebelles et les forces loyales du chef Moammar Kadhafi. Les civils qui ont quitté la ville, racontent que la situation là-bas est difficile, qu’il y a peu de nourriture, d’eau, de soins médicaux possibles, et les corps des victimes jonchent les rues.

 

Les forces loyales de Kadhafi ont continuellement bombardé le troisième plus grand port des nations nord africaines. Des communiqués des organisations des droits de l’Homme disent que les forces pro-gouvernementales ont aussi utilisé des bombes à fragmentation, une arme qui a été interdite dans un traité international.

 

« Nous pouvions entendre les tireurs isolés, tirer sur les gens dans la rue », explique Mariam Doua, une enseignante à Misrata, à l’IRIN, l’Agence de Presse des droits de l’Homme des Nations Unies. « Finalement quelques tireurs rebelles sont venus nous accompagner au milieu de la nuit vers un endroit plus sûr, pendant que la milice somnolait. Nous avons recouvert la bouche des enfants et couru dans la rue, pieds nus ».

 

Doua a expliqué que les évacués qui l'accompagnaient, ont rejoint le port sains et saufs et sont ensuite montés à bord d’un bateau de pêche, en partance pour Benghazi, la forteresse contrôlée par les rebelles.

 

Avant que Doua et sa famille ne quittent la ville, elle a dû se cacher dans la maison familiale dans une avenue principale de Tripoli, après avoir vécu dans la maison d’un proche pendant deux semaines, vivant avec des bouteilles d’eau et « quelques boites de conserve », explique l’IRIN.

 

Plus sérieusement, il est rapporté que: mort et carnage sont à la vue de tous, dans Misrata. La belle-mère de Doua, Halima, dit avoir perdu un fils par le tir d’un tireur isolé, et qu’elle a vu sa famille entière mourir dans les rues. Le 15 avril, Human Rights Watch explique que plus de 267 corps ont été transportés vers un hôpital, dont une majorité de civils.

 

« Un autre de mes fils a été évacué vers un hôpital de Tunisie. Le troisième se bat encore à Misrata. Quand nous sommes partis, la rue était une zone de guerre » explique-t-elle à l’agence de presse humanitaire. « il y avait des cadavres dans les caniveaux ainsi qu'au marché, là où j’achète des produits alimentaires. La milice pro-Kadhafi a violé des femmes, massacré des hommes et tué des enfants ».

 

Raju, un dentiste indien qui s'est récemment rendu en Lybie, a raconté que la situation dans la ville est “horrible”, ajoutant qu’il a eu des cauchemars pendant les trois dernières semaines. « Je me suis caché pendant 20 jours dans une maison avec très peu de nourriture et d’eau, vivant avec ce que les rebelles voulaient bien m’apporter quand ils le pouvaient. Une nuit un missile est tombé sur le balcon » a-t-il ajouté.

 

Pendant les deux derniers mois de combat, plus de 500 000 personnes ont été évacuées du pays, selon les Nations Unies, dans un communiqué de lundi. 300 000 autres personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies, a expliqué que les rebelles et les forces pro-Kadhafi devraient parvenir à un accord de cessez le feu, avant que la situation humanitaire ne s’aggrave.

 

« Il est absolument nécessaire que les autorités libyiennes arrêtent le combat et cessent de tuer les gens », dit Ban Ki-Moon, ajoutant que les Nations Unies vont commencer à augmenter les aides humanitaires aux civils.

 

 Version originale : http://www.theepochtimes.com/n2/world/libyan-evacuees-describe-horrific-humanitarian-situation-54912.html

 

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