Elles ont été arrêtées parce que la puissance du réseau électrique qu’elles alimentaient ne pourrait pas répondre à la quantité d’énergie qu’il recevrait, selon un rapport du groupe de réflexion, Fondation pour l’Énergie Renouvelable (REF), basée au Royaume-Uni et dont la recherche a rendu l’incident public.

National Grid a déclaré que les abondantes pluies inhabituelles et les vents ce soir-là, en Écosse, ont causé la surcharge.

D’après la BBC, un porte-parole du National Grid, Stewart Larque, a précisé que: «Dans la soirée du 05 au 06 avril 2011, le vent était soutenu en Écosse, il pleuvait des cordes, ce qui a aussi créé plus d’énergie hydroélectrique que la normale.»

Dans certains cas les compensations monétaires offertes aux fermiers représentaient 20 fois la valeur de l’énergie non produite. L’argent des compensations finira par être payé par les consommateurs à travers les factures, a déclaré la REF, qui est critiquée pour son opposition aux éoliennes.

La REF a ajouté que l’incident confirme que «l’importance et l’évolution de la puissance du vent [au Royaume-Uni] a excédé la capacité du système à intégrer cette source d’énergie incontrôlable.»

Le Royaume-Uni alloue de grosses subventions pour l’énergie verte. La REF a rapporté qu’en 2010, le Royaume-Uni a payé 1 milliard de livres (1.11milliard d’euros) en subventions pour l’énergie renouvelable.

En février 2011, selon le Telegraph, Chris Huhne, le secrétaire à l’Énergie du Royaume-Uni a soulevé la question de la coupe des subventions de l’énergie renouvelable, pour révision, en réponse à l'apparition de grandes fermes photovoltaïques dans la campagne du pays.

En septembre 2010, la REF était l’une des 22 groupes qui ont écrit une lettre à Huhne affirmant que, couper les subventions pour l’énergie verte générée dans les ménages britanniques aurait un impact négatif sur la création d’emploi, de sécurité de l’énergie et sur la capacité à répondre à l’objectif du gaz à effet de serre.

Alors que le débat sur la politique de l’énergie alternative continue à être un sujet sensible au Royaume-Uni, en avril 2011, le Premier ministre du Japon, Naoto Kan, a affirmé que le Japon devrait chercher à faire des sources d’énergie alternative «un pilier majeur» de l’énergie japonaise après que la majorité des fermes à éoliennes aient surmonté, le 11 mars 2011, le double désastre du séisme et du tsunami.

Version anglaise disponible à : http://www.theepochtimes.com:80/n2/world/scottish-wind-farms-paid-to-stop-turbines-55642.html