Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Un projet de barrage en Patagonie approuvé par le Chili

Écrit par Alex Johnston, La Grande Époque
27.05.2011
| A-/A+

  • (攝影: / 大紀元)

Une commission du gouvernement chilien a approuvé le projet de construction d’un grand barrage hydroélectrique en Patagonie, chantier de 3 milliards de dollars controversé car il s’attaque aux tous derniers fleuves sauvages de la planète. La commission pour l’environnement a cependant considéré que le projet HidroAysén et ses cinq barrages sur les fleuves Baker et Pascua ne posaient pas de problème.

Les barrages développeront une capacité de production énergétique annuelle de plus de 18.000 gigawatts, assez pour offrir de l’électricité à un tiers de la population chilienne. Pourtant, pour les groupes locaux de protection de l’environnement comme Sin Represa, les barrages vont «détruire d’immenses étendues de terres sauvages» et «industrialiser une région pastorale à grand potentiel pour l’écotourisme».

Les barrages, expliquent le groupe, vont de plus demander la destruction des forêts pour installer près de 3.000 kilomètres de lignes électriques, pour une électricité essentiellement destinées à l’industrie minière chilienne, «bien plus qu’à tout autre utilisateur».

HidroAysén rejette les accusations et affirme que le périmètre prévu de distribution de l’énergie ne couvre pas «la plupart» des grands chantiers miniers.

International Rivers’ Mission, une autre association de défense de l’environnement basée en Californie, estime pour sa part que l’évaluation de l’impact écologique du projet a été mal réalisée et que le dossier d’analyse contient «des insuffisances majeures». La première d’après le groupe est de ne pas avoir évalué le risque sismique des opérations, alors que le Chili est un des pays les plus à risque au monde. Le projet présenté par HidroAysén n’inclut pas non plus de programme de relocalisation des populations «alors que le projet va inévitablement impliquer ce sujet».

Près des deux tiers des Chiliens sont opposés au projet selon un sondage réalisé au mois d’avril et cité par l’AFP. Le président chilien Sebastian Pinera tentait de rassurer à la même période en indique que le projet serait «à 100% en conformité avec les règlements environnementaux», en s’accrochant à la corde verte pour indiquer qu’ «en absence d’énergie hydroélectrique, ce sont des centrales à charbon qui devront être construites».

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.