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L’Énergie Nucléaire en Chine: une question de Sécurité et de Confiance

Écrit par Michelle Yu, La Grande Époque
05.05.2011
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  • militants anti nucléaire (攝影: / 大紀元)

La catastrophe nucléaire de la centrale japonaise de Fukushima a semé la peur du nucléaire dans l'esprit des chinois, qui sont de plus en plus nombreux à se plaindre de la recherche de toujours plus d'énergie nucléaire du régime de Pékin et de son système de surveillance opaque.

Même si Pékin à annoncé  le 16 mars dernier, l'arrêt  provisoire des approbations des nouveaux projets nucléaires, les gens pensent qu'il va continuer sa quête agressive de l'énergie nucléaire.

A ce jour la Chine dispose de  six centrales nucléaires en fonctionnement et de douze en construction. La construction de 28 centrales supplémentaires est approuvée. L’essentiel de ces centrales se situent dans les provinces de la côte est chinoise.

La centrale de la Baie de Daya  est l'une des plus controversées. Elle se trouve à environ 50 kilomètres au nord de Hong Kong. Lorsque sa construction à commencé en 1987, soit un an après la catastrophe de Tchernobyl, environ 20% de la population de Hong Kong, soit plus d'un million de personnes, a signé une pétition s'opposant au projet.

Hong Konk est toujours méfiante. En Mai dernier, les média chinois ont rapporté une petite suite radioactive trois semaines après les faits, ce qui a affolé et indigné les habitants de Hong Kong sur le manque de transparence et de sécurité.

Le 20 mars dernier, les militants ont envahi les rues de Hong Kong pour réclamer l'arrêt de la construction de la centrale nucléaire dans la région et  exiger des autorités de ne plus utiliser l'électricité fournie par la centrale de la Baie de Daya.

En chine continentale, les blogs  ont appelé à unir les efforts pour s'opposer au projets d'énergie nucléaire, certains blog ont récolté plusieurs pages de  soutiens des internautes.

Sur fobshangai.com, Dustinbai a laissé ce commentaire au sujet d'un projet de construction de centrale nucléaire dans sa région natale de la Province du Henan «Le Xinyang est un très mauvais endroit pour une centrale nucléaire». «Si jamais les [deux principaux] réservoirs étaient pollués, comment feraient les riverains pour y vivre?...C'est complètement sacrifier le bien-être des gens pour le profit»

Un autre blogueur parle d'un projet de centrale destiné à la Province du Hubei «Je veux bien que l'économie de ma ville se développe vite, mais pas au détriment de la sécurité  de l'environnement et des hommes»

Certains experts du domaine ont eux aussi exprimé leurs doutes sur la capacité et la volonté de la Chine d'assurer la sécurité. La plus grosse inquiétude est l'absence de législation pertinente.

La Chine avait commencé à rédiger une loi sur l'énergie nucléaire en 1984, mais selon le 21 Century Business Herald, cette loi n'a jamais été finalisée à cause des désaccords opposants les différentes parties prenantes. Or sans une telle loie base,  avertit le rapport, il est difficile d'imputer quelques responsabilités à des entreprises précises, ce qui compromet l’efficacité de l'ensemble du système. 

Sur le plan technologique aussi des inquiétudes subsistent. Les centrale nucléaires chinoises actuelles, utilisent des technologies similaires à celles des centrales de Fukushima, et reposent donc sur le courant électrique pour refroidir le réacteur atomique. Ces systèmes ont pour principal défaut d'être vulnérables aux pannes électriques.

Pour résoudre ce problème, la Chine à adopté la technologie AP1000 développée par Westinghouse Electric, qui offre une possibilité d’arrêt sûr ne necéssitant ni la présence d'un opérateur, ni une alimentation secteur ou des pompes.

Seulement cette technologie n'a pas été  suffisamment validée d'après l'hebdomadaire Southern Metropolis de Guangzhou. En plus des problèmes d'ordre juridiques et techniques, la corruption dans les instances de Surveillance  de l'environnement Chinois nuit également à la confiance du public dans la capacité des autorités d'assurer la sécurité nucléaire.

L’économiste He Qinglian, dans son blog du 18 Mars rapportait les propos du média d’État Outlook Weekly «l'industrie de la Surveillance environnementale est devenue une nouvelle zone  de corruption intensive».

Un internaute a osé écrire «Il est difficile de croire qu'un pays qui ne peut même pas contrôler la qualité de son lait en poudre, puisse avoir des centrale nucléaires indestructibles».

 

Version orignale: http://www.theepochtimes.com/n2/china/nuclear-power-in-china-a-question-of-safety-and-trust-53648.html

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.