Le Tibet sous haute surveillance

Écrit par NTD
26.07.2011

  • Le palais du Potala à Lhassa au Tibet. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Les dirigeants chinois prétendent avoir beaucoup d’événements à célébrer au Tibet. Selon eux, après 60 ans de règne du Parti communiste, la région est plus prospère qu’avant sa «libération». Mais ces célébrations semblent ne devoir concerner que le Parti.

Un groupe de Tibétains en exil affirme que les habitants ont reçu l'ordre de se tenir à l'écart et que la capitale Lhassa se trouve sous haute surveillance militaire.

Dawa Tsering, porte-parole du gouvernement tibétain en exil, a déclaré: «De nombreux médias ont décrit Lhassa comme une ville de terreur, parce que la police militaire se trouve partout. Beaucoup de tireurs cachés se positionnent dans les temples sacrés, comme le temple de Jokhang. Toutes les rues sont surveillées par l'armée et les policiers en civil. Les moines ont reçu l’ordre de rester dans les temples. Il n'y a pas du tout de touristes».

Le gouvernement tibétain, en exil à Dharamsala dans le nord de l’Inde, affirme que la réalité de la situation de Lhassa est très différente de ce que le régime chinois essaie de montrer.

Kelsang Gyaltsen, envoyé spécial du gouvernement tibétain en exil, a ajouté: «Les Tibétains disent qu’ils auraient dû se réjouir après la soi-disant «libération du Tibet» par le PCC. Mais réfléchissez, tout Lhassa au Tibet est occupé par la police militaire. Il y a des tireurs cachés partout dans Lhassa. Avec un contrôle militaire aussi strict, l'atmosphère n'est absolument pas à la joie ou aux célébrations».

À l'inverse du succès proclamé par le gouvernement chinois, les Tibétains en exil affirment que les gens ont souffert sous le régime communiste.

Dawa Tsering a précisé: «Particulièrement entre 1959 et 1979, ce fut la période la plus sombre de l'histoire du Tibet. Les gens étaient complètement réduits en esclavage par la commune populaire et ils sont devenus les serfs du Parti communiste».

Le régime chinois a longtemps justifié sa présence militaire au Tibet par la nécessité de combattre ceux qu'il désignait comme «séparatistes». Il interdit les bouddhistes tibétains de vénérer leur leader spirituel le Dalaï-Lama, accusé par le régime d'encourager les efforts séparatistes, une déclaration que le Dalaï-Lama a toujours niée.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-08-05/967658275471.html