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Accident ferroviaire de Wenzhou: doutes sur l'origine du crash et colère des victimes

Écrit par Nicole Edinval, La Grande Epoque, en collaboration avec NTD
30.07.2011
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  • Samedi 23 juillet 2011, un express a percuté un convoi arrêté devant lui dans l'est de la Chine, faisant au moins 39 morts. L'accident s'est produit sur un pont des environs de la ville de Wenzhou. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Samedi 23 juillet 2011 à Wenzhou, dans la province du Zhejiang, à l’Est de la Chine, deux trains sont entrés en collision causant la mort d’au moins 39 personnes. Les médias d'État ont annoncé qu'un convoi a percuté un train à grande vitesse, immobilisé suite à une panne électrique provoquée par la foudre. Six wagons ont déraillé et d'autres ont basculé du haut d’un pont.

Selon l'explication officielle, des défauts dans le système de signalisation ont d'abord été désignés comme cause de l’accident. An Lusheng, le directeur du Bureau ferroviaire de Shanghai, a expliqué que le système de signalisation de la gare de Wenzhou Sud ne serait pas passé au rouge, ce qui aurait provoqué le crash.

L'opérateur du département de signalisation et de télécommunication de la station, en service à ce moment-là, n'aurait pas prévu que la foudre qui venait de frapper risquait de causer le défaut de signalisation, entraînant le déraillement de dix wagons.

Cette explication a soulevé des questions. Selon des experts, si les faits sont avérés, cela signifie que les trains n'étaient pas correctement équipés.

Wu Wenxin, ingénieur en automatisation, explique: «Lorsque nous concevons des trains, le premier wagon est équipé d'ordinateurs et d'autres systèmes électroniques. Nous mettons en place des systèmes pour prévenir toute interférence causée par la foudre. D'un point de vue technique, si la cause est vraiment la foudre, cela signifie que le système électronique du train n'était pas correctement protégé».

Selon un employé des chemins de fer de Taiwan, «nous maintenons une distance d'au moins trois minutes entre deux trains. Cela signifie que la distance entre les deux trains est d'environ dix kilomètres. Lorsque cette distance est atteinte, le système de freinage automatique se met en fonction et le train suivant ralentit».

Les autorités ont été vivement critiquées sur la façon dont elles ont géré l'accident, surtout après qu'elles ont enterré plusieurs voitures avant d'avoir ouvert l'enquête.

Le système ferroviaire chinois connaît de nombreux problèmes, entre autres de corruption et de qualité.

Les familles des victimes se plaignent également de n'avoir eu aucun accès aux dépouilles de leurs proches. Le lundi 25 juillet, des parents en colère ont exigé une réponse des autorités chinoises, après la collision. Des dizaines de parents et amis des victimes se sont réunis à la morgue locale de Wenzhou afin d’identifier les corps et à la recherche de leurs proches. Les parents pleuraient et se consolaient les uns les autres pendant que ceux qui avaient identifié leurs proches à l'intérieur de la morgue faisaient un effort pour contrôler leurs émotions.

Selon un communiqué, après l'accident, pour calmer la colère du public, le régime chinois a licencié le directeur du bureau de Shanghai, son adjoint ainsi que le directeur local du Parti communiste.

De nombreuses personnes sont malheureuses et en colère contre ce qu'elles considèrent comme une enquête insuffisante menée par les autorités.

Shi Zhengxiang, qui a perdu son gendre dans l'accident, avait du mal à contenir sa colère: «Le premier train s’est arrêté en raison d'une défectuosité. Alors, comment l'autre train, en pleine vitesse, a-t-il pu être impliqué dans un tel accident? Comment ont-ils géré la circulation des trains? Une enquête approfondie doit être menée, sinon nous irons voir le ministère des Chemins de Fer pour obtenir des réponses».

De nombreuses autres familles de victimes ont déclaré être en colère contre le manque d’organisation et d’assistance du gouvernement. Plus de 210 personnes sont soignées dans des hôpitaux de la ville de Wenzhou.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-08-05/153057808460.html

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.