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Lynchage de policiers dans le Guangdong

Écrit par CHen Yilian, La Grande Époque
05.08.2011
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  • Trois policiers attachés à un camion demandent du secours. (攝影: / 大紀元)

Des habitants d’un village de la province de Guangdong ont presque lynché en public trois policiers en civil qu’ils ont attachés à une voiture renversée et arrosé d’essence, une vengeance à des confiscations de terre impliquant ces fonctionnaires.

Les réactions violentes contre les autorités se multiplient en Chine, actions souvent désespérées après l’échec de toutes les tentatives de faire respecter ses droits dans un système dont les mécanismes de protection de citoyens – comme le mécanisme des «appels» au gouvernement ont été largement dévoyés et servent d’outil supplémentaire de victimisation.

Les confiscations de terre cristallisent bien souvent les tensions entre responsables communistes et citoyens chinois qui accusent les premiers de collusion avec les investisseurs et entreprises du bâtiment; les expulsions forcées par des hommes de main se font sans que les forces de l’ordre interviennent pour protéger les habitants délogés.

Des photographies de l’incident de Fo-shan ont été mises en ligne sur le site du microblog SinaWeibo. Les trois hommes sur la photo semblent lutter pour se libérer des liens et appellent les passants. Des témoins indiquent que les habitants du quartier considéraient les policiers comme «pas meilleurs que des gangsters» et leur ont jeté des pierres. Des personnes âgées ont commencé à pleurer quand de l’essence a été versée sur les policiers – elle ne sera finalement pas allumée.

Plusieurs centaines de policiers anti-émeutes ont ensuite fait une descente dans le quartier et arrêté une trentaine d’habitants. Une personne du voisinage, M. Deng, a indiqué à La Grande Epoque que la raison du conflit était bien la confiscation de terres et pas, comme l’ont affirmé les médias officiels, une question de droit de pêche. «Nous n’avons plus beaucoup de terre, presque tout a été pris par le gouvernement. Sans terre à cultiver, nous n’aurons rien à manger.»

«Ces terres ont été prises pour des constructions, mais les compensations accordées aux habitants sont très faibles», ajoute-t-il. «Les trois policiers étaient venus, pour arrêter des habitants du village, immédiatement secourus par les autres.»

Le commissariat local Chencun n’a pas souhaité indiquer quand les trente personnes arrêtées seraient libérées, ces informations «passant par le comité du Parti.»

En mai et juin, des bâtiments officiels ont été pris pour cible par des bombes artisanales, une aggravation de plus dans la tension entre citoyens et pouvoir chinois

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