La zone interdite de Fukushima pourrait rester fermée pendant des décennies

Écrit par Alex Johnston, La Grande Époque
10.09.2011

  • Des débris jonchent le sol après le tremblement de terre de magnitude 9.0 et le tsunami, le 13 juin à Sendai, préfecture de Miyahi, au Japon. Les zones voisines de la centrale nucléaire de Fukushima resteront sans doute inaccessibles pendant plusieurs décennies. (攝影: / 大紀元)

Selon un article de presse qui reprenait les propos d'un responsable gouvernemental anonyme, plusieurs zones hautement radioactives car proches de la centrale nucléaire de Fukushima resteront sans doute inaccessibles pendant plusieurs décennies.

Le quotidien Yomiuri Shimbun précisait ainsi que la zone couvrant un rayon de près de 3km autour de la centrale demeurera probablement toujours interdite même après que celle couvrant un rayon de 20 km soit ré-ouverte.

Des secteurs tels que Okumamachi et Futabamachi resteront sans doute interdits au public pendant «plusieurs décennies», aurait déclaré ce responsable de gouvernement.

Le Ministère de l'éducation, de la culture, des sports, des sciences et des technologies a relevé des taux de radiation à 50 endroits différents de la zone interdite, pouvait-on lire dans le Yomiuri.

L'agence a ensuite estimé les taux de radiation cumulés par les habitants dans le cas où ceux-ci resteraient 8 heures à l'extérieur de leur habitation et 16 heures à l'intérieur. Suite à ces calculs, le Ministère a décidé que les zones proches de la première centrale de Fukushima ne seraient pas viables pendant une longue période.

Le gouvernement devrait faire une annonce officielle déclarant ces communes inaccessibles dans l'immédiat. Selon la presse, le premier Ministre Naoto Kan devait rencontrer les habitants de la région  samedi dernier pour leur apporter les dernières informations.

«Je ne peux nier que cela pourrait être difficile pour les habitants de certaines régions de rentrer chez eux pendant une longue période. Je présente mes plus profondes excuses pour cela,» a déclaré le secrétaire du chef de cabinet Yukio Edanon, porte-parole du gouvernement de Naoto Kan.

Le Japon pourrait acheter des terres aux habitants de la région pour les utiliser comme sites de stockage des déchets nucléaires et des débris causés par les eaux décontaminées, annonçait le quotidien.

Les responsables ont déclaré chercher à fermer la centrale nucléaire endommagée, qui continue de produire des matières radioactives, d'ici début 2012.

L'accident de Fukushima, causé par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars dernier est la catastrophe nucléaire la plus grave depuis celle de Tchernobyl en 1986.

Article original:

http://www.theepochtimes.com/n2/world/fukushima-no-go-zone-may-remain-for-decades-60670.html