Les habitants de Dalian protestent contre la neige toxique

Écrit par Gary Pansey et Joe Wu, La Grande Epoque
17.09.2011

  • Les habitants rassemblés au départ de leur manifestation.(攝影: / 大紀元)

Des habitants vivant près d’une usine pétrochimique de Dalian manifestent depuis le 27 août, pour assurer leur sûreté après que l’usine a émis des particules pendant plusieurs jours et déversé des nuages de fumée épaisse.

Les manifestants, rassemblés au cri de «nous voulons survivre», ont dès le premier jour été dispersés par la police et ont trouvé porte close devant l’usine. Celle-ci appartient à Petrochina Dalian et est accusée de pollution chimique répétée depuis le début de l’été.

Madame Wang, une ouvrière licenciée de l’usine 523, décrit la situation: «Quelques habitants ont manifesté par une grève sur le tas aux numéros 2 et 3 de l’usine pétrochimique et ont demandé une solution pour le problème de la situation des ouvriers émigrés et l’évaluation du taux de toxicité. Mais l’usine a traité les manifestants avec indifférence. Personne ne les a reçus et ne leur a donné d’explication quant à l’émission des particules toxiques. Apparemment, l’usine n’a pas pris la vie des habitants au sérieux». Mme Wang affirme que la poudre tombée provoque de fortes irritations cutanées.

Un autre habitant, Li Na (un pseudonyme), déclare: «J’habite dans un bungalow. La cour et la rue étaient pleines de particules ressemblant à de la neige, qui étaient collées au sol et ne pouvaient pas être balayées. Bien que le temps soit chaud, je n’ose pas ouvrir ma fenêtre, c’est donc étouffant et difficilement supportable».

Les appels téléphoniques lancés à Petrochina Dalian sont demeurés sans réponse. Par la suite, le bureau du ministère de la Protection de l’Environnement a été contacté et a répondu que la substance émise n’était «pas toxique». Mais le fonctionnaire interrogé a prétendu ne pas être au courant de l’incident et n’être pas très disposé à en dire plus.

C’est le deuxième évènement récent contre lequel les habitants de Dalian manifestent afin d’exprimer leur réelle colère face aux risques environnementaux. Le 14 août dernier, ils avaient voulu attirer l’attention concernant le stockage et le risque de rupture du PX (paraxylène, une matière toxique et dangereuse), entreposée près du littoral par Dalian Fujia Petrochemical Co. Ltd.

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