Les entreprises et les gouvernements étrangers accusent le régime chinois de monopoliser les ressources de terres rares. Le régime a en effet baissé ses quotas d'exportations dans le but de faire monter le prix mondial de ces minéraux précieux et en rendre l'exploitation hors de Chine plus difficile. La Chine contrôle environ 95 % de la production mondiale en terres rares. Ces métaux sont utilisés dans de nombreux domaines de la technologie, des composants aérospatiaux aux batteries, en passant par les voitures hybrides, les éoliennes ou les Smartphones. Ces deux dernières années, la Chine a réduit ses quotas d'exportation d'environ 40 %, en prétextant l'épuisement des ressources et la dégradation de l'environnement pour justifier ses décisions. Les importateurs de ces minéraux, en particulier le Japon, ont du se tourner tant bien que mal vers d'autres sources d'approvisionnement. Jeudi 16 septembre, à Pékin, des représentants industriels et gouvernementaux de plus d'une dizaine de pays ont assisté à une conférence sur les terres rares. Un responsable s'est exprimé sur ce qu'il pensait être les véritables motifs du régime chinois.

Michael Silver, Directeur exécutif, American Elements a déclaré: «Dans les faits, ils demandent aux entreprises de finaliser leurs produits en Chine uniquement et exigent que les entreprises qui veulent s'implanter en Chine transfèrent leurs précieuses technologies vers d'autres entreprises chinoises afin que les autres producteurs chinois puissent bénéficier de ces connaissances, en particulier dans certains secteurs comme l'industrie des technologies vertes, l'énergie solaire et l'industrie automobile».

Des responsables de l'Union européenne ont accusé le régime d'utiliser deux mesures, surtout lorsqu'il se plaint de la main mise d'autres producteurs de métaux comme Rio Tinto, BHP et Vale  sur le secteur.

L'Union européenne, les États-Unis et le Japon unissent leurs forces pour trouver d'autres sources de terres rares, ainsi que des substituts.

En juillet dernier, l'Organisation mondiale du commerce rejetait la déclaration du régime chinois que les droits d'exportation et les quotas imposés sur les matières premières minérales visaient uniquement à protéger l'environnement et les ressources appauvries.