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Rassemblement contre la déportation des pratiquants de Falun Gong

Écrit par NTD
25.09.2011
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  • Alors que le Président sud coréen reçoit un prix pour la démocratie et les droits de l’homme, un jeune réfugié chinois de 25 ans attend à Séoul dans sa cellule d'être déporté vers la Chine. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Mardi 20 septembre 2011, des pratiquants de Falun Gong se sont réunis devant les Nations Unies à New York pour appeler le Président sud-coréen Lee Myung-bak à cesser de déporter les pratiquants du groupe spirituel vers la Chine.

Au moment de la visite de Lee à l’Assemblée générale de l’ONU, où il devait recevoir un prix pour la démocratie et les droits de l’homme, un jeune réfugié chinois de 25 ans attendait dans sa cellule de Séoul d'être déporté vers la Chine.

 

Ce jeune homme, Jin Jingzhe, est pratiquant de Falun Gong, une pratique de méditation chinoise que le régime communiste persécute depuis le 20 juillet 1999. Le 5 septembre dernier, l'Administration coréenne de l’Immigration de Corée et la police ont arrêté Jin après que sa demande de statut de réfugié ait été rejetée. S'il est renvoyé en Chine, il risque la torture, voire pire.

Les pratiquants de Falun Gong de New York qui ont subi les persécutions du régime chinois racontent leur histoire en espérant que Jin n'ait pas à vivre le même destin.

Zhang Lianying, pratiquante de Falun Gong, a précisé: «J’ai été passée à tabac. Ils ne me laissaient ni dormir ni aller aux toilettes. J’ai fait une grève de la faim pour protester. Ils m’ont torturée en me nourrissant de force. Sept personnes m’ont immobilisée, puis m'ont inséré un tuyau en plastique dans le nez jusqu’à mon estomac pour me gaver. Ils disaient: «On se fiche que tu vives ou que tu meures».

Cette pratiquante a été arrêtée neuf fois par la police chinoise et condamnée à sept ans de prison. Elle s’est échappée de Chine le 27 janvier 2011.

Jia Yahui, une autre pratiquante de Falun Gong, qui s’est échappée de Chine en 2010, décrit d'autres méthodes de torture utilisées par le régime.

«Un exemple de torture brutale, spécialement pour les femmes, c’est l’utilisation de bâtons électriques sur les parties sensibles: les seins, le ventre… et d’autres zones», a-t-elle expliqué.

Le représentant américain, Chris Smith membre du Congrès, soutient l’appel fait à la Corée du Sud de cesser les déportations.

«Il est bien connu que les pratiquants de Falun Gong sont brutalement persécutés en Chine ainsi que de nombreux autres groupes cherchant à exercer leurs droits de conscience, de religion, leur liberté de penser, un droit reconnu internationalement. Je joins ma voix à celles d’autres membres du Congrès pour demander à la Corée de reconnaître rapidement le statut de réfugiés aux pratiquants de Falun Gong et de ne pas les renvoyer en Chine, où ils sont certains d'être persécutés», a-t-il déclaré.

Depuis 2009, la Corée du Sud a déporté dix pratiquants de Falun Gong en Chine. Cinquante six  autres ont vu leurs demandes d’asile rejetées. Ces déportations violent la convention des Nations Unies contre la torture et la Convention des Nations Unies sur le statut des réfugiés, deux conventions signées par la Corée du Sud.

Les pratiquants de Falun Gong ont présenté des lettres à la fondation «Un appel pour la conscience» chargé de décerner le Prix mondial de l’homme d’état au président sud-coréen.

Des lettres d’appel ont également été envoyées aux Consulats de Corée du Sud à New York et San Francisco et à tous les niveaux du gouvernement sud-coréen.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-10-07/271986067297

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.