Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Un sous-traitant de Zara accusé de travail clandestin

Écrit par Caroline Dobson, La Grande Époque
08.09.2011
| A-/A+

  • Mode: Faux-pas: Le 20 avril dernier, Zara ouvrait son premier magasin en Australie. Un sous traitant de l'entreprise est accusé de travail clandestin, dans ses ateliers du Brésil.(攝影: / 大紀元)

Zara, la marque mondiale de mode grand public  est accusée de travail clandestin dans certains des ateliers de ses sous traitants en Amérique Latine.

Le ministère brésilien du travail mène une enquête sur la marque Zara, installée en Espagne, après  avoir découvert qu'à São Paulo, un entrepreneur faisait travailler beaucoup de  boliviens immigrés, dans des conditions dangereuses. La société mère de Zara, Inditex, a confirmé que les travailleurs avaient été illégalement embauchés par AHA, un de ses sous-traitant, et l'entreprise a justifié sa politique de «tolérance zéro» par  de tels agissements.

Le Guardian révèle que Renato Bignami, le contremaître qui a installé les ateliers clandestins, faisait travailler ses ouvriers, qui résidaient sur les lieux,  plus de 12 heures par jour, dans des conditions  mauvaises et insalubres.

 

«Ils travaillent entre 16 et 18 heures par jour», constate t-il.»C'est un travail extrêmement épuisant, du lundi au samedi, et même parfois le dimanche, selon la demande. J'ai vu des ouvriers rentrer à la maison à la fin du mois avec 150 ou  250 reals (entre 65 et 107 Euros) après le remboursement des retards de loyer, des crédits pour la nourriture, de la dette pour l'achat des cartes téléphoniques, du remboursement des frais de voyage, pour venir ici».

Pour  Bignami l'environnement économique difficile est un  un facteur décisif pour les travailleurs qui viennent de Bolivie, du Paraguay et des régions voisines. Les migrants, faiblement rémunérés, acceptent les maigres salaires car le taux de change est élevé lors de la conversion du real brésilien dans leur monnaie d'origine.

Un real brésilien équivaut à 0,432026604 euros. «Il s'agit ici de cas typiques d'ateliers clandestins d'immigrants», explique Bignami, ajoutant que, sans aucun doute, de pareilles conditions de travail relèvent de l'esclavage moderne. Bignami continue en disant que les ouvriers subissent parfois «des menaces, des abus, des violences physiques. Et tout cela pour augmenter la productivité»..

Inditex, le plus grand détaillant de vêtement au monde a déclaré que 15 personnes avaient travaillé pour son sous-traitant AHA, à leur insu, et refusait la responsabilité de  «l'externalisation non autorisée» .  

Dans une déclaration d'Inditex : «AHA accepté sa pleine responsabilité et paye un dédommagement  financier aux ouvriers, en accord avec la loi brésilienne et le Code de conduite d'Inditex,».

Inditex a aussi confirmé que des améliorations des conditions de travail du sous-traitant seraient faîtes par le fournisseur afin que les normes s'améliorent et que les usines soient soumises à des contrôles et des examens par ses propres inspecteurs. Inditex compte environ 50 fournisseurs au Brésil, pour un total de 7 000 travailleurs .L'entreprise à déclaré qu'elle voulait «favoriser les meilleures conditions possibles dans l'industrie textile brésilienne».  

Cependant, pour les autorités brésiliennes Inditex et Zara sont co-responsables. Le procureur Giuliana Orlandi Cassiano à expliqué au Guardian que :»AHA n'est qu'une extension logistique de son principal client Zara au Brésil». «L'entreprise est responsable de ses salariés. Sa raison d'être est la confection de vêtements, donc elle doit savoir qui les produit».

Des centaines d'ouvriers cambodgiens se sont évanouis cette année dans leurs ateliers textiles à cause de la chaleur extrême, des longues heures de travail et en raison d'une exposition à des produits chimiques.

On compte parmi les marques impliquées dans cette affaires H&M, Hennes & Mauritz AB,Marks & Spencer, Group Plc, et Inditex, ainsi que leurs fournisseurs.

En 1975, à La Corogne au nord-ouest de l'Espagne,  Amancio Ortega a fondé l'entreprise familiale Zara,  qui deviendra l'empire de la mode. Ortega est l'homme le plus riche d'Espagne et septième fortune mondiale. Zara possède plus de 1 500 magasins dans le monde, repartis dans 70 pays. Selon le Journal du Textile et de l'Habillement, Technologie et Management, la moitié de la production de Zara vient d'Espagne, un quart du reste de l'Europe et le dernier quart d'Asie, d'Afrique et d'autres parties du monde.

Version originale:

http://www.theepochtimes.com/n2/business/zara-subcontractor-accused-of-sweatshop-like-conditions-60664.html

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.