La plus grande migration humaine au monde – des centaines de millions de Chinois rentrent chez eux chaque année pour célébrer le Nouvel An lunaire avec leurs familles. La plupart d'entre eux s'en remettent au réseau ferroviaire. Environ 200 millions de Chinois voyagent pendant cette période de l’année et ce nombre ne cesse d’augmenter. Les voyageurs rencontrent souvent beaucoup de difficultés pour trouver des billets et cette année ne fait pas exception.

Les internautes chinois se sont plaints de ces problèmes. L'un d'entre eux a publié une lettre indiquant qu’il avait essayé 600 fois d’acheter des billets et qu’il n’avait toujours pas réussi. Une autre internaute a écrit qu’elle avait appelé 800 fois la billetterie en ligne pour rentrer chez elle au départ de Guangzhou. En vain.

M. Li, du restaurant Zhen Gong Fu dans la gare principale de Pékin, a trouvé difficile d'acheter un billet pour rentrer chez lui dans la province du Hunan.

M. Li a déclaré: «Il est trop difficile de réserver un billet sur Internet, le système est mauvais. Je n’ai pas pu réserver mon billet. Il y a trop de trafic sur le site et je n’ai rien pu acheter. Je n’ai pas non plus réussi par téléphone. Je ne peux simplement pas avoir de billet. Ils sont très difficiles à avoir, il n'y a même plus de billets dans les classes éco. J’ai appelé 60 fois».

Le 1er janvier, le régime chinois a appliqué la politique du «nom véritable» pour acheter les billets de train. Ce système est supposé accélérer les transactions. Les voyageurs peuvent réserver leurs billets en ligne et ensuite aller les chercher en gare avec leur carte d’identité. Le Centre des services ferroviaires rencontre des difficultés à gérer la demande.

Service client ferroviaire a précisé: «Parce que nous avons adopté le système de «nom véritable» cette année, les gens peuvent acheter leurs billets en ligne ou par téléphone. Mais parce que beaucoup de gens essayent de réserver en ce moment, le site Internet et les lignes téléphoniques sont bloqués».

Ce phénomène des migrations du Nouvel An a commencé à la fin des années 70 quand les réformes économiques ont développé des opportunités de travail dans les zones économiques spéciales sur la côte, comme à Guangzhou par exemple. Il est maintenant très connu que les travailleurs migrants voyagent très loin de leur village pour trouver du travail dans les usines chinoises et doivent relever un défi pour rentrer chez eux pour le Nouvel An.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-01-12/270053377041.html