Le Premier ministre tibétain en exil, Lobsang Sangay, a condamné les tirs des forces chinoises de sécurité sur des Tibétains non armés dans la province du Sichuan au sud-ouest de la Chine.

Après un moment de prières, mercredi 25 janvier 2012, Lobsang Sangay s'est adressé aux journalistes et a exprimé ses inquiétudes quant au sort des Tibétains  au Tibet.

Il a précisé: «Nous sommes vraiment inquiets du sort réservé à ceux qui ont été blessés ou arrêtés et nous condamnons fermement cet acte du régime chinois et la violence infligée au peuple tibétain».

Lobsang Sangay a appelé à une veillée mondiale le8 février.

«Nous appelons les Tibétains et leurs amis du monde entier à observer un moment de silence le 8 février, ce sera un mercredi. De cette façon, nous pourrons envoyer un message fort de solidarité envers les Tibétains du Tibet», a-t-il déclaré.

Il a également condamné le régime chinois et appelé la communauté internationale à agir.

Lobsang Sangay a ajouté: «Que le régime chinois soit prévenu que de tels actes de violence infligés aux Tibétains ne seront pas tolérés par les Tibétains exilés, ni par leurs amis ou par la communauté internationale. Et nous encourageons la communauté mondiale à presser le régime chinois de trouver une solution dans un dialogue pacifique».

Suite à la fusillade, des rapports contradictoires ont été publiés.

Selon le service de presse de Free Tibet, deux Tibétains auraient été tués le lundi 23 janvier  et deux autres le lendemain. Campagne internationale pour le Tibet a parlé de trois morts le lundi.

Selon Xinhua, l'agence de presse officielle chinoise, un seul Tibétain est décédé le mardi. L'agence a ajouté que la police avait utilisé la force «lorsquela persuasion et les armes de dissuasion n’ont pas réussi à disperser la foule».

The Australian a repris les propos de la porte-parole du Conseil australien pour le Tibet expliquant que le régime chinois avait traité les Tibétains non-armés de foule violente, pour justifier la fusillade.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu que les groupes étrangers essayent simplement de discréditer le régime chinois.

Entretemps, les États-Unis ont exprimé leurs inquiétudes et ont pressé le régime chinois à résoudre cette situation dans un dialogue avec le Dalaï-lama ou ses représentants.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-02/055724331992.html