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Un écrivain découvre des royaumes cachés dans Shen Yun

Écrit par La Grande Époque
07.01.2012
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  • John Grande, auteur(攝影: / 大紀元)

L’histoire chinoise abonde de récits héroïques, de légendes et de contes mystiques qui proviennent du l’empire du Milieu riche de 5000 ans de culture traditionnelle divinement inspirée. Shen Yun Performing Arts qui est à Montréal au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts jusqu’au dimanche 8 janvier en illustre plusieurs pans.

Avec la danse classique chinoise - une forme de danse qui montre les traditions folkloriques de l'ethnie majoritaire Han ainsi que les danses ethniques chinoises de diverses provenances - Shen Yun ouvre une fenêtre sur la Chine avec de fabuleuses  histoires. Lors de la représentation de vendredi soir, le 6 janvier, John Grande, écrivain ayant plus de 30 ans d'expérience, définit ces histoires comme étant à la fois divines et humaines.

«J’ai senti deux mondes : un monde flottant et un monde véritable qui se côtoient en même temps. Un monde projeté et un monde réel aussi existant en même temps. Et aussi, un monde dans lequel nous aimerions vivre, mais qui n’est pas palpable, alors nous devons le rejoindre par notre imagination», décrit l’homme à la chevelure grisonnante.

M. Grande a travaillé dans le monde entier : en Corée, en Belgique, en Hongrie, etc. Il se spécialise dans l’écriture sur la nature et l’art, il organise des expositions et a publié plusieurs livres. Il est aussi un expert renommé de l’art canadien, un auteur, un critique et a enseigné l’histoire de l’art dans une université québécoise.

En tant qu’auteur, il a particulièrement apprécié le récit narratif derrière les danses de Shen Yun Performing Arts qui fait une tournée autour du monde chaque année, avec pour mission de faire revivre le véritable héritage culturel de la Chine, un héritage presque totalement détruit par 60 ans de régime communiste.

«J’apprécie la narration, le fait que ça raconte une histoire. C’est très intéressant parce que la danse moderne ne raconte pas souvent d’histoire... Donc, j’aime bien cet aspect.»

«Par exemple, les moines : quand les moines dansaient, on pouvait voir que ça racontait une histoire complète à travers le corps des danseurs et aussi à travers les actions des différents personnages sur la scène. C’est très animé, mais visuellement exquis», partage-t-il avec un sourire révélant son contentement.

Il a senti qu’il y avait autre chose d’unique à propos des danseurs sur la scène ce soir-là. Quand on lui a demandé quel effet cela avait sur lui, il a évoqué la nature des performances et le monde présenté sur scène.

«Un monde où les gens sont ensemble, ils travaillent ensemble pour s’entraider de nombreuses manières, même dans les petites choses constamment. Tout est dans la simplicité. C’est comme un chemin que vous faites pour vous-même avec d’autres personnes.»

«Ce que je trouve intéressant sur la manière dont ils font des descriptions, c’est que c’est un très grand monde. Alors que souvent, les mondes que nous voyons dans la danse ou dans l’art ou encore dans l’écriture sont des petits mondes individuels. Mais ici, nous voyons un monde dans une société entière avec un grand nombre de gens. Pour moi, qui vient de l’Occident, c’est intéressant parce qu’il y a tellement d’histoire en Chine, une longue histoire, des milliers d’années. C’est magnifique!»

«Je pense qu’en Chine, il y a beaucoup d’histoires, et beaucoup de vies, et qu’il y a un sentiment que nous ne percevons pas tout, qu’il y a une histoire cachée derrière l’histoire, que l’on découvre constamment l’histoire […] Un si grand pays avec une si longue histoire, toujours en changement.»

Shen Yun a trois compagnies de même taille qui font des tournées partout dans le monde chaque année, chacune avec un orchestre qui combine les instruments classiques occidentaux et orientaux. Chaque troupe a aussi plusieurs solistes bel canto chantant en chinois, les paroles des chansons étant traduites derrière eux sur les fonds d’écrans animés uniques à la compagnie.

M. Grande a trouvé que les chants touchaient quelque chose dont la majorité des gens n’a pas conscience. «J’ai pensé que c’était très fort», a-t-il dit en particulier à propos du baryton. Un peu triste, il y avait un peu de tristesse dans sa voix, mais aussi dans ce qu’il disait; que nous créons nos propres problèmes dans ce monde. Nous n’en avons pas conscience. Nous ne pensons pas à cela parfois, mais c’est très beau.»

La Compagnie Shen Yun est à Montréal jusqu’au 8 janvier et continuera ensuite sa tournée à Kitchener, Ontario.

Reportage par NTD Television et Matthew Little.

Pour plus d’information, visitez ShenYunPerformingArts.org

La Grande Époque est fière d’être un partenaire média de Shen Yun Performing Arts.

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