Le Kazakhstan blâmé suite à l’incarcération du chef de l’opposition
L’incarcération du chef majeur de l’opposition au Kazakhstan a suscité la critique des États-Unis et des organismes humanitaires mardi.
Selon l’AFP, le département d’état américain a affirmé que l’incarcération de Vladimir Kozlov signifiait que le Kazakhstan se servait de son «système judiciaire pour passer sous silence les voix de l’opposition».
Un tribunal d’État d’Asie centrale a annoncé que Vladimir Kozlov aurait essayé de lancer un coup d’État contre le président de longue date Noursoultan Nazarbaïev, de ce fait il a été condamné à 7 ans et demi de prison.
Mihra Rittman, observateur pour l’organisation Human Rights Watch en Europe et en Asie centrale a déclaré dans un communiqué que «Kozlov allait devoir payer très cher pour avoir publiquement critiqué le gouvernement kazakh».
Le tribunal a également ordonné la saisie de tous les biens de Kozlov, son appartement, ses voitures, et le bureau enregistré à son nom.
Le chef de l’opposition, a été arrêté en janvier après avoir participé à une manifestation violente organisée par des ouvriers du pétrole, laissant 15 morts dans les rues de la ville de Zhanaozen près de la mer Caspienne.
Le procureur général du Kazakhstan a déclaré à l’AFP, que «la participation active de Kozlov à Zhanaozen a été l’une des causes de ces émeutes de massives».
Le bureau du procureur a ajouté: «Les experts ont trouvé les preuves que Kozlov cherchait à attiser la haine sociale en appelant à un renversement violent du gouvernement par le biais de dépliants distribués sur ses ordres aux travailleurs licenciés.»
Version anglaise: Kazakhstan Criticized After Opposition Leader Jailed