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On parle de la réforme des camps de travail, mais les changements sont improbables

Écrit par Chen Juncun et Virginia Wu, Epoch Times
15.10.2012
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  • Gao Rongrong a été mutilée par des matraques électriques au camp de travaux forcés de Longshan de la ville de Shenyang – elle est décédée un peu plus tard suite à la torture. (faluninfo.net)

Le 9 octobre une conférence de presse a été organisée à 10 heures, le jour même où le Conseil d’Etat chinois a publié le livre blanc intitulé La réforme judiciaire en Chine. Jiang Wei, le chef du bureau du Groupe central pour la réforme judiciaire, a parlé du  livre blanc et a répondu aux questions des journalistes.

Lors de la conférence de presse, un journaliste du quotidien allemand Die Welt (Le monde) a soulevé la question du système des camps de travail chinois, en soulignant que ce système n’est pas abordé dans le livre blanc et en demandant pourquoi les problèmes existant dans ces camps n’ont pas été résolus, même si de nombreux représentants du Congrès du Peuple s’étaient prononcés pour leur  abolition.

Jiang Wei a répondu que le système de camp de travail a joué son rôle dans le «maintien de l’ordre social» et a reconnu l’existence de «problèmes de réglementation» dans ce système. Le système de camps de travail est souvent utilisé pour réprimer les dissidents.

«Nous sommes parvenus à un accord commun sur les réformes des camps de travail», a- t-il précisé. «Les départements concernés ont fait d’importantes recherches et ont demandé l’avis d’experts et de représentants du Congrès du Peuple afin de définir un plan d’action spécifique.»

Les critiques disent que le système de camp de travail ne tient pas compte des droits de l’homme et encourage l’abus de pouvoir par la police. En 2009, environ 190 000 Chinois étaient détenus dans 320 camps de travail dans le pays, tandis que 1,6 millions de personnes étaient dans les  prisons.

Initialement établi dans les années 1950 pour réprimer les opposants au gouvernement, le système de camp de travail permet aujourd’hui à la police de détenir des victimes pendant trois ans sans procès et d’ajouter une autre année si, selon le Parti, les détenus «se conduisent mal».

Bien que le système soit souvent utilisé pour punir des toxicomanes, des prostitués et autres accusés de délits criminels, ce système est également utilisé pour persécuter les dissidents politiques et les pratiquants de Falun Gong.

Guo Jun, la rédactrice en chef de l’édition chinoise d’Epoch Times, a été invitée à prendre la parole lors de la 21ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unis. Elle a souligné que: «Dans notre enquête, nous avons constaté que les prisonniers détenus dans les camps de travail et les prisons, étaient presque l’unique source pour les prélèvements d’organes en Chine. La grande majorité était des pratiquants de Falun Gong, une pratique spirituelle chinoise».

Arne Schwartz, chercheur sur les prélèvements d’organes forcés en Chine, a déclaré que le nombre de pratiquants de Falun Gong tués pour leurs organes est estimé à 65 000 personnes. Les organes ont souvent été prélevés sur le corps des pratiquants avant leur mort.

Version anglaise: Talk of Labor Camp Reform, But Change Unlikely

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