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Le chef de l’État birman prêt à accepter la potentielle victoire électorale de Aung San Suu Kyi

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
03.10.2012
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  • Naypyidaw, 11 Juillet 2012, l’opposante birmane Aung San Suu Kyi (deuxième à gauche) arrive à la chambre basse du Parlement. (Soe Than WIN/AFP/GettyImages)

Ce week-end le président birman Thein Sein a affirmé être prêt, si elle est élue président en 2015, à accepter la victoire de l’opposante Aung San Suu Kyi.

Thein Sein a déclaré à la BBC dans une interview samedi: «qu’elle devienne le chef de l’État dépend désormais de la volonté du peuple.»

«Si le peuple l’accueille, alors je devrais l’accueillir», a-t-il dit, se référant à Aung San Suu Kyi, chef de la Ligue nationale pour la démocratie, élue au Parlement plus tôt cette année lors d’élections législatives partielles historiques.

«Il n’y a aucun problème entre moi et Aung San Suu Kyi. Nous travaillons ensemble», a-t-il ajouté. Toutefois, la constitution actuelle empêche Suu Kyi et d’autres politiciens qui ont des parents proches vivant à l’étranger de postuler à la présidence.

«Seul, je ne peux changer la constitution. Cela dépend de la volonté du peuple et de la volonté des membres du Parlement», a-t-il déclaré aux médias.

Thein Sein, un ancien général de la junte militaire contrôlant de nombreuses années le pays, qui n’a cédé que récemment le pouvoir à un gouvernement civil, a expliqué que l’armée continue à jouer un rôle moteur dans la situation politique birmane. L’armée détient encore de nombreux sièges au parlement.

«La Constitution définit clairement les responsabilités de l’armée et tous les secteurs du parlement. Nous ne pouvons pas exclure l’armée de la vie politique», a déclaré Thein Sein.

L’ancienne junte, qui a gouverné la Birmanie durant des décennies et l’a rebaptisé Myanmar, a maintenu Aung San Suu Kyi en résidence surveillée durant 15 ans, en la désavouant.

La semaine dernière, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient lever les interdictions sur les produits fabriqués par le pays en signe de reconnaissance aux réformes entreprises.

Récemment le gouvernement civil de Birmanie a fait libérer des centaines de prisonniers politiques, a permis à l’opposition de se présenter aux élections, a assoupli la censure des médias et d’Internet;  néanmoins les groupes de défense des droits de l’homme ainsi que Thein Sein lui-même ont reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire.

Version anglaise: Burma’s Leader Would Accept a Suu Kyi Presidency

 

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