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Le Premier ministre italien reste à son poste

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
31.10.2012
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  • Le Premier ministre italien Mario Monti lors conférence de presse avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy, après le sommet Espagne-Italie au Palais de la Moncloa à Madrid le 29 octobre. (Javier Soriano/AFP/Getty Images)

Rejetant les allégations concernant le potentiel effondrement de son gouvernement, le Premier ministre italien Mario Monti a insisté lundi pour achever le reste de son mandat jusqu’aux prochaines élections l’année prochaine.

Selon Reuters, Monti a déclaré: «Je pense que la meilleure chose à faire pour nous est de continuer à travailler jusqu’au printemps 2013 comme cela a toujours été notre intention».

Sa déclaration fait suite aux menaces de retirer le soutien du parti de centre droit pour le gouvernement Monti, de la part de l’ancien Premier ministre, Silvio Berlusconi, ce week-end.

Lors d’une conférence de presse, selon AFP Berlusconi a déclaré samedi: «Dans les prochains jours nous allons décider avec les dirigeants de mon parti s’il est préférable de retirer immédiatement notre confiance ou de la sauvegarder, en vue des prochaines élections (en Avril).»

Berlusconi a rajouté: «Nous avons besoin d’examiner cette politique gouvernementale qui mène à une spirale de récession pour notre économie».

Suite aux commentaires de l’ancien Premier ministre, ce dimanche de nombreux journaux italiens ont suggéré que Berlusconi menaçait de renverser Monti.

Selon l’AFP, le vice-président du parti de Berlusconi, le parti de la liberté (PDL), Osvaldo Napoli, a minimisé les commentaires de son chef. Il a affirmé que l’ancien Premier ministre «évacuait» sa colère et a noté qu’«un changement de direction pourrait déstabiliser la stratégie du parti».

Vendredi, Berlusconi a été condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale ainsi que l’interdiction désormais d’exercer dans la fonction publique. Monti a déclaré lundi que les commentaires de l’ancien Premier ministre ne représentaient aucune menace pour son gouvernement. Il a ajouté qu’après la fin de son mandat, ni lui ni les fonctionnaires technocrates non élus qui composent son gouvernement ne chercheraient à obtenir une promotion.

Version anglaise: Italian Premier Insists He’ll Stay in Office

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