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Un budget où chacun paiera encore plus pour la corruption

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
30.10.2012
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  • Louise Harel, chef de l'opposition officielle de la Ville de Montréal, fait le bilan du budget 2013 de l'administration Tremblay, en précisant que les Montréalaises et Montréalais seront celles et ceux qui devront éponger la corruption. (Mathieu Côté-Desjardins)

«C'est le coût de l'illégalité, de l'immoralité et de l'indécence que les Montréalais recevront dans leur compte de taxes», a déclaré avec une véhémence tranquille Louise Harel. Chef de l'opposition officielle de la Ville de Montréal, elle était très à l'aise à commenter le budget 2013, servi par le maire Gérald Tremblay et Union Montréal dans l'édifice Lucien-Saulnier en matinée aujourd'hui.

Louise Harel ouvre son alloculégation avec un bulletin de nouvelles bien à elle. «La bonne nouvelle de la journée, c'est qu'il s'agit probablement du dernier budget de l'administration Tremblay. La mauvaise nouvelle, c’est que les Montréalais auront à payer dans leur compte de taxes [...] le coût de la corruption et de la collusion à Montréal.»

Hypothèque sur la corruption

Le budget Tremblay prévoit une hausse de taxes de 3,3 % pour les contribuables dans un proche avenir. Véronique Fournier, conseillère de ville, district Saint-Henri/Petite-Bourgogne/Pointe-Saint-Charles, explique que «les Montréalais devront payer [la hausse de taxes] parce que, dans le passé, il n'y a eu aucune mesure de contrôle pour éviter le bourbier [corruption, collusion, etc.] dans lequel on se trouve actuellement».

D'autres bonnes nouvelles

L'augmentation du budget du vérificateur général d'un million de dollars, proposition qui aura été refusée par l'administration Tremblay pendant des années, a été enfin entendue. Vision Montréal la réclamait depuis longtemps. Mme Harel avance que «ce budget permettra qu'il [le vérificateur général] cesse d'être handicapé par un manque de moyens et de ressources [pour faire son travail qui consiste à donner l'heure juste sur l'ensemble des activités de la Ville]».

L'équipe Harel continue à croire qu'une fin à la corruption existe à Montréal. Mme Fournier soulève que la commission des Finances, qui étudie les enjeux financiers de la métropole, va sièger dans les prochains jours. L'opposition officielle veut savoir combien coûtent la corruption et la collusion aux Montréalais. De plus, une étude de surcoût (coûts gonflés) des travaux de la Ville, qui existe depuis plusieurs années, a été réclamée et remise la semaine dernière à Vision Montréal.

 

 

 

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