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Manifestation grecque prévue pour l’arrivée d’Angela Merkel

Écrit par Christian Watjen, Epoch Times
09.10.2012
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  • 24 août 2012, Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec Antonis Samaras passe en revue une garde d’honneur pour l’arrivée du premier ministre grec à la Chancellerie. (Andreas Rentz/Getty Images)

Les partis de l’opposition grecque et d’autres groupes s’organisent aujourd’hui pour protester contre la visite d’Angela Merkel dans le pays en crise, l’accusant de voir créer un «protectorat allemand».

Selon l’agence de presse grecque AMNA, les syndicats ont appelé les travailleurs à participer à une grève générale le 9 octobre, le jour où la chancelière allemande arrive à Athènes.

La coalition de la gauche radicale (SYRIZA), le principal parti d’opposition, farouchement opposé aux mesures de réforme du gouvernement, a prévu un rassemblement devant le Parlement. AMNA signale que le secrétariat parti Syriza a indiqué par le biais d’un communiqué qu’il fallait agir pour «mettre un terme aux mesures malveillantes préparées par le gouvernement et les représentants de la troïka (BCE, FMI, UE) pour renverser une politique anti-populaire et ses partisans».

En outre, le parti de droite des Grecs indépendants, le cinquième plus grand parti du pays, a annoncé la coordination d’une manifestation devant l’ambassade d’Allemagne à Athènes pour, selon les propos du porte-parole du parti, Christos Zois, dans un communiqué «réaffirmer devant la chancelière allemande Angela Merkel notre opposition à la transformation de notre pays en un protectorat allemand».

De nombreux Grecs ont réagi par des commentaires ironiques en apprenant la visite de Mme Merkel, par exemple, le lecteur d’un site d’informations grecques commentant sa venue a déclaré: «Quand elle viendra nous lui souhaiterons la bienvenue avec notre célèbre hospitalité grecque».

La presse grecque a maintes fois représenté la chancelière habillée en nazi, reliant l’occupation allemande de la Grèce durant la Seconde Guerre mondiale au programme de réforme économique en cours.

La plupart des Grecs sont opposés aux mesures d’austérité que le gouvernement a imposées en échange de fonds de renflouement de l’Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne, que la Grèce a reçu depuis 2010.

La corruption est la cause principale de la crise pour nombre d’entre eux. Effet de surprise, lorsque le vendredi, le gouvernement Merkel a annoncé la visite prévue à Athènes pour rencontrer le Premier ministre grec Antonis Samaras.

Depuis le début de la crise de la dette de l’UE en 2010, Mme Merkel, et les autres chefs des États au premier plan dans l’Union européenne, avaient évité de se rendre dans le pays.

Alors que les autres membres du gouvernement Merkel ont, à plusieurs reprises, exprimé leur soutien pour une sortie grecque de la zone euro, Angela Merkel n’a cessé d’affirmer que la Grèce devait rester dans le bloc monétaire des 17 membres, répétant que la «fin de l’euro signifie la fin de l’Europe».

Parallèlement, vendredi, dans une interview accordée au journal économique allemand Das Handelsblatt, le Premier ministre grec Antonis Samaras a souligné la fragilité de son pays, menacé par le chômage, la précarité et les partis radicaux.

Samaras a qualifié son programme gouvernemental de réforme de «dernière chance pour la Grèce», ajoutant que la Grèce serait à court d’argent en novembre, à moins que l’Union européenne n’intervienne une fois de plus.

Les ministères des Finances de l’UE se réuniront les 18 et 19 octobre pour décider si la Grèce doit ou non recevoir un nouveau versement pour mettre en place un second sauvetage financier avec un délai plus large.

Version anglaise: Greeks Prepare to Protest Merkel Visit

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