Epoch Times reçoit le prix de la presse ethnique au Canada

Les efforts du journal, «un pont entre deux cultures» pour «dévoiler la vérité», sont récompensés

Écrit par Matthew Little, Epoch Times
16.11.2012
  • L’éditeur d’Epoch Times Cindy Gu pose avec David Onley lieutenant-gouverneur de l’Ontario, alors qu’elle reçoit le National Ethnic Press and Media Council of Canada award pour l’édition chinoise du journal, le 9 novembre 2012. (Photo gracieuseté NEPMC)

TORONTO – L’édition chinoise d'Epoch Times a reçu le National Ethnic Press and Media Council of Canada award pour «l’excellence en rédaction/la libre expression, le meilleur concept et la présentation visuelle.»

Le 9 novembre au Queen’s Park, Cindy Gu, l’éditeur du quotidien, a accepté le prix de la part du gouverneur David Onley de l’Ontario, au nom de ceux qu’elle a décrit comme une «excellente équipe de journalistes, de rédacteurs, photographes et designers».

Gu a déclaré qu’Epoch Times avait  parcouru un long chemin depuis qu’il avait commencé comme tabloïd hebdomadaire en 2000. Depuis lors, le journal est devenu la gazette chinoise la plus importante du Canada et le seul quotidien chinois au tirage contrôlé.

Le journal s’est agrandi avec l’ajout d’éditions en anglais et en français et est en pleine expansion à travers le Canada dans les six plus grandes villes du pays.

C’est la deuxième fois qu’Epoch Times a remporté le prix. En 2005, le journal l’avait remporté pour avoir couvert le sujet de la pneumonie atypique due au virus du SRAS. Il a été le premier journal à faire rapport sur le SRAS alors que les autorités chinoises niaient l’existence de la maladie.

Thomas Saras, le président du National Ethnic Press and Media Council, a salué les efforts d’Epoch Times pour combler le fossé culturel entre les nouveaux arrivants chinois et les intégrer à la société canadienne, tout en rapportant les problèmes ayant cours en Chine.

«Les gens d’Epoch Times sont vraiment de bons combattants. Ils parviennent à faire circuler  beaucoup, beaucoup de récits sur ce qui se passe en Chine, avec des questions telles que le prélèvement d’organes et le meurtre des personnes pour leurs organes. Ce prix montre qu’il s’agit d’un journal très respecté par la communauté, et qu’il travaille pour le bénéfice de l’humanité», a déclaré Saras.

«Ils ont la capacité de se battre pour la vérité et lutter pour les droits de l’homme.»

Croissance des médias ethniques

Autrefois considérée comme relativement insignifiante, la presse ethnique du Canada a pris de l’importance avec l’augmentation des communautés ethniques.

Le ministre de l’Immigration, Jason Kenney, a trouvé crédit auprès des différentes communautés ethniques après les avoir visitées au cours de la dernière élection fédérale. La presse canadienne a reçu des documents grâce à l’accès aux demandes d’informations montrant les dépenses effectuées par son ministère de 745.000 $, de mars 2009 à mai 2012, pour évaluer la manière dont est perçu son département par la presse ethnique.

Selon Saras, il est facile de voir qu’à l’avenir la presse ethnique sera de plus en plus influente et susceptible d’être considérée au même niveau que les médias traditionnels.

«À ce stade les médias ethniques sont en plein essor. Selon les données de STATISTICS CANADA publiées le mois dernier, 6,4 millions de Canadiens communiquent de chez eux dans leur langue maternelle, langue qui n’est ni l’anglais ni le français», explique-t-il.

  • L’éditeur d’Epoch Times, Cindy Gu, avec Thomas Saras, le président de la National Ethnic Press and Media Council. Gu a reçu le prix national de la presse ethnique pour toute l’équipe de l’édition chinoise d’Epoch Times. (Dan Skorbach/Epoch Times)

«Cela signifie que 6,4 millions de Canadiens comptent sur les médias ethniques pour obtenir leurs nouvelles du Canada et de leur pays d’origine. Donc, dans ces circonstances, je crois que les médias ethniques ont une très bonne chance de prospérer.»

Saras explique que les médias dominants actuellement négligent la réalité démographique et la pertinence des histoires pour les diverses communautés culturelles du Canada.

«Les membres de ces communautés partagent les reportages des médias ethniques, Epoch Times à ce niveau a réellement fait un travail efficace. C’est un très bon exemple.»

Selon lui les médias actuellement considérés ethniques rejoindront d’ici une vingtaine d’années les points de vente traditionnels, jouant un rôle de premier plan pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer à la société canadienne.

Le pont vers l’Ouest

Saras a déclaré qu’une des qualités distinctives d’Epoch Times était son effort pour rapporter les nouvelles grand public, aider les nouveaux arrivants à mieux comprendre leur pays d’adoption tout en restant lié avec l’actualité chinoise.

Trop souvent aujourd’hui, a-t-il dit, les nouveaux arrivants chinois restent enfermés dans la communauté chinoise avec une interaction minimale avec la société canadienne en général.

«Epoch Times offre l’avantage d’être sorti de la communauté et d’être un journal qui va partout dans Toronto- non seulement les quartiers chinois, couvrant ainsi les grands événements de la ville. L’édition anglophone va partout. Il s’agit d’une politique juste que  d’évoquer les problèmes de la communauté chinoise pour informer d’autres groupes et en même temps de rapporter ce qui se passe avec le gouvernement canadien à la communauté chinoise», a déclaré Saras.

«Les éditions en anglais et en chinois sont le principal pont entre la nouvelle culture et le pays d’origine. Les gens qui migrent au Canada, n’ont qu’une connaissance minimale de la culture canadienne.»

Gu a noté que l’édition anglaise est aussi un pont pour la deuxième génération chinoise qui peut renouer avec sa culture ancestrale en couvrant des histoires chinoises et de ce fait l’essence de la culture traditionnelle chinoise.

Nouvelles importantes, lectorat important

Plus tôt cette année, les bouleversements au sein du PCC sont devenus décisifs pour l’histoire de la Chine et Epoch Times a couvert ces événements à l’aide de ses sources au cœur de la tourmente, rapportant les éléments majeurs qu’il avait prédits, notamment la chute de Bo Xilai, une fois que le régime Chinois a négocié son ministère, avant de le rétrograder et finalement le purger.

La  couverture de cette actualité a fait augmenter le nombre de visiteurs du site web d’Epoch Times, avec une augmentation de 1 million par jour à 600 millions.

C’est du fait que le journal rend ces événements avec précision que les dirigeants des communautés chinoises avouent se rendre sur le site ou lire le journal de manière régulière.

Hong Shizhong, le président de la Chinese Benevolent Association of Greater Toronto (association caritative chinoise pour un meilleur Toronto), avoue que lui et sa femme lisent le journal tous les jours parce qu’ils estiment que «l’on peut vraiment voir la situation réelle en Chine sur Epoch Times

Le président de la Hong Kong and Canadian Alliance, Li Shude, a affirmé consulter le journal deux à trois fois par semaine, voire plus en situations de changements majeurs.

Selon lui, Epoch Times dispose de reportages virulents et d’une information riche.

Le commentateur politique Li Tianming a affirmé qu’il se rendait sur le site tous les jours pour lire les nouvelles qui  couvrent la politique, les droits de l’homme, l’économie, et autres. Il s’est félicité qu’Epoch Times oblige le régime chinois à rendre compte de ses nombreux abus sur le peuple chinois.

«Ils sont très courageux de révéler la vérité», a-t-il dit en ajoutant: «Cette récompense est bien méritée.»

Version anglaise: Epoch Times Wins Ethnic Press Media Award in Canada