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Vagues de protestations au Bahreïn: les manifestants face à la répression policière

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
16.11.2012
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  • 21 septembre 2012: une manifestante shiite est arrêtée par la police anti-émeute lors d’une manifestation antigouvernementale dans le centre de la capital Manama (Mohammed al-Shaikh/AFP/GettyImages)

Fin octobre, le royaume de Bahreïn a interdit toute manifestation ou rassemblement publique après que des manifestants se soient affrontés avec la police ces dernières semaines. 

Le Ministre de l'Intérieur, Cheikh Rashid Al Khalifa, a accusé les manifestants d'abuser du «privilège» de la liberté de parole et d'expression, ce qui, selon lui, a perturbé la sécurité et l'ordre général. Pour lui, cette situation ne peut être tolérée plus longtemps.

Selon le Ministre, les rassemblements et les manifestations ne seront approuvées que lorsque la sécurité et la stabilité seront assurées, a rapporté l’agence d’informations officielles du Bahreïn.

Les «privilèges  des manifestants ont dépassé les limites à plusieurs reprises. Cela est dû aux violations des règles par les organisateurs et au manque d’engagement des participants vis-à-vis des dispositions légales», a déclaré Al Khalifa. 

Selon l’agence de presse, Al Khalifah aurait déclaré que les habitants du Bahreïn en «ont assez de ces violations» et que celles-ci ont provoqué «la colère de beaucoup d’entre eux».

Ce royaume du Golfe persique a connu une vaste série de troubles et de manifestations depuis le début de l’année dernière, mais beaucoup d’entre elles ont été stoppées par la famille royale.

La répression a suscité de nombreuses critiques émanant d’organisations pour les Droits de l'Homme: selon la BBC, environ 35 personnes ont été tuées en février et mars 2011.

Khalifah a déclaré que les manifestations et les rassemblements illégaux seraient maintenant traités avec des moyens légaux et que toutes les parties engagées seraient tenues pour responsables.

Version anglaise: Bahrain Bans Protests, Gatherings

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