Un clin d’œil sur les nouveaux dirigeants du Parti communiste chinois: Zhang Dejiang

Écrit par Epoch Times
25.11.2012
  • Zhang Dejiang, un nouveau membre du Comité permanent, vu le 15 novembre dans le Grand Palais du Peuple à Pékin. (Feng Li/Getty Images)

Le 15 novembre, un nouveau Comité permanent du Politburo du Parti communiste chinois a été révélé. Mis à part le chef du Parti Xi Jinping et son adjoint et chef des affaires économiques Li Keqiang, cinq noms étaient relativement nouveaux. Zhang Dejiang est l’un d’entre eux.

Zhang Dejiang est né en 1946 dans le canton de Tai’an de  la province du Liaoning. Il est un des «princes» car son père Zhang Zhiyi était un ancien général-major d’artillerie au sein du  Parti communiste chinois (PCC).

Zhang était un garde rouge pendant la Révolution culturelle, puis il est allé dans la campagne de Jilin pour travailler avec les paysans comme un «jeune instruit». Zhang est entré à l’université de Yanbian et a fait des études au département de langue coréenne jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme en 1972. En 1978, il a entrepris des études en économie à l’université de Kim-Il-Sung en Corée du nord et à son retour, il a occupé le poste de  vice-président du comité du Parti à  l’université de Yanban.

Zhao Nanqi, un chef militaire et partisan de l’ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin, a promu Zhang Dejian, en 1983, marquant ainsi le début de sa carrière politique. Par la suite, Zhao a recommandé Zhang à Jiang Zemin, qui a lancé sa carrière de fonctionnaire du PCC.

Tout au long de sa carrière, Zhang a occupé de nombreux postes: Secrétaire du Parti du comité provincial de Jilin en 1995, Secrétaire du Parti du comité provincial du Zhejiang en 1998, 17ème Secrétaire provincial du Parti du Guangdong,  membre du Politburo en 2007 et finalement Vice-Premier ministre du Conseil d’Etat en 2008.

On s’attend à ce que Zhang soit nommé Secrétaire du Parti et président du Congrès national du Peuple, l’organe législatif du Parti, tout en continuant comme Vice-Premier ministre.

Zhang Dejiang, un loyaliste discret et réservé de Jiang Zemin, est bien connu pour être «extrêmement maoïste» et bon  pour «sauter dans le train en marche». Il a connu une carrière politique couronnée de succès grâce aux relations qu’il avait établi avec Jiang Zemin. Il était considéré comme chanceux de porter le nom de famille «Dejiang», qui signifie «vertu de Jiang» et qui était une des raisons pour laquelle Jiang l’avait favorisé.

Malgré sa fidélité et une relation spéciale avec Jiang Zemin, Zhang maintenait de bonnes relations avec Hu Jintao et Wen Jiabao, qui ne font pas partie de la faction de Jiang. Zhang peut ne pas avoir une vision assez approfondie pour viser le poste de Vice-Premier ministre, mais il pourrait agir en tant que responsable du Parti s’occupant principalement des catastrophes naturelles ou d’origine humaine.

Le dernier poste de Zhang était celui de chef de Chongqing, qu’il a occupé à partir du 15  mars suite à  la chute récente de l’ancien chef Bo Xilai. Selon les commentateurs, Zhang s’est vu confier la tâche «d’écraser la révolte».

Note de l’éditeur: Lorsque Wang Lijun, l’ancien policier haut gradé de Chongqing a fui pour sauver sa vie au consulat des États-Unis à Chengdu le 6 février, il a déclenché une tempête politique qui ne s’est pas calmée. La bataille dans les coulisses tourne autour de la position que les responsables prennent envers la persécution du Falun Gong. La faction aux «mains tachées de sang» – les fonctionnaires promus par l’ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin afin de mener la persécution – cherche à éviter la responsabilité de ses crimes et à poursuivre la campagne. D’autres fonctionnaires refusent de continuer à participer dans la persécution. Les événements qui se déroulent offrent un choix aux fonctionnaires et aux citoyens de la Chine, ainsi qu’aux gens du monde entier: soutenir ou s’opposer à la persécution du Falun Gong. L’histoire enregistrera le choix de chaque personne.

Version anglaise: A Look at the New Chinese Communist Party Leaders: Zhang Dejiang

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