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Des rebelles congolais menacent de marcher sur la capitale

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
26.11.2012
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  • Le porte-parole du groupe rebelle M23, lieutenant-colonel Vianney Kazarama, s'adresse à la foule le 21 novembre 2012 dans le stade des Volcans à Goma, République démocratique du Congo. (Phil Moore/AFP/Getty Images)

Les rebelles qui se sont récemment emparés d'une des plus grandes villes dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Goma, se sont fait dire de quitter les lieux par les Nations Unies, les États-Unis et les gouvernements régionaux. Toutefois, les rebelles parlent plutôt d'avancer en direction de la capitale, Kinshasa.

La majorité des combattants dans le groupe rebelle M23, tristement célèbre pour ses violations des droits de la personne, sont des soldats congolais ayant fait défection et ayant commencé à lutter contre l'armée en avril 2012. L'ONU estime que le groupe rebelle est soutenu par le gouvernement rwandais.

Les rebelles du M23 ont tenu un rassemblement le 21 novembre pour célébrer leur victoire après avoir pris Goma, ville d'environ 500 000 habitants. La ville aurait été conquise sans tirer une seule balle contre les soldats congolais ou les Casques bleus onusiens, eux qui avaient reçu l'ordre de se retirer.

Le M23 semble bien équipé, avec des lunettes de vision nocturne, des mortiers, des uniformes et une grande quantité d'armes et de munitions.

«Ils démontrent plusieurs caractéristiques d'une force militaire puissante, disciplinée et établie avec des tactiques et des opérations sophistiquées, dont des opérations nocturnes», a indiqué dans un communiqué Roger Meece, chef de la force de maintien de paix de l'ONU au Congo.

Bien que son équipe n'ait pu enquêter sur les allégations, M. Meece affirme que de telles caractéristiques suggèrent l'implication d'un acteur étranger.

Le 21 novembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé au M23, dirigé par le criminel de guerre allégué Bosco «Terminator» Ntaganda, de quitter la ville.

Il devrait y avoir une «cessation de toutes avancées par le M23», selon le Conseil, ajoutant que «ses membres [doivent] immédiatement, et de manière permanente, se dissoudre et déposer leurs armes».

Le Conseil a cité les «violations des droits de la personne, y compris des exécutions sommaires, des violences à caractère sexuel et le recrutement à grande échelle d'enfants soldats» commis par le groupe rebelle. Ce dernier aurait aussi déplacé 60 000 personnes dans la région, selon l'ONU.

Le lieutenant-colonel Vianney Kazarama du M23 s'est adressé à la foule dans le stade des Volcans à Goma le 21 novembre, incitant une marche sur la capitale.

«Voulez-vous que nous marchions sur Kinshasa?», a-t-il demandé. La foule a répondu «Oui!», selon la BBC.

«La quête pour libérer le Congo a maintenant commencé», a-t-il ajouté. Il a annoncé les grandes lignes de son plan d'action : le M23 va d'abord avancer sur Bukavu, une ville dans l'est avec une population d'environ 800 000 habitants, avant de mettre le cap sur Kinshasa.

Mark Toner, porte-parole du département d'État américain, a déclaré le 21 novembre que les présidents du Rwanda, de la RDC et de l'Ouganda devaient «poursuivre leur dialogue» pour freiner l'avance du M23.

Version anglaise : Congolese Rebels Threaten to March on Capital

 

 

 

   

 

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