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La controverse sur les nominations au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
29.11.2012
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  • Des policiers anti-émeute kazakhs détiennent un partisan de l’opposition lors d’une manifestation à Almaty le 17 Décembre 2011. (Anatoly Ustinenko/AFP/Getty Images)

Le Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies a été critiqué à la mi-novembre dans l’élection de ses membres - notamment l’Éthiopie, le Venezuela, le Pakistan, la Côte-d’Ivoire, le Kazakhstan et les Émirats arabes unis, qui ne répondaient pas aux exigences en matière de Droits de l’Homme pour être membres du conseil.

«Année après année, le système de rotation du groupe africain a pratiquement garanti l’élection des pays comme l’Ethiopie qui sont de graves violateurs des Droits de l’Homme», a déclaré Hassan Shire, le directeur du Projet des Défenseurs des Droits de l’homme de l’Est et la Corne de l’Afrique (EHAHRDP).

Basée à New York, Human Rights Watch (HRW) a dénoncé le manque de concurrence dans le choix de pays avec des dossiers douteux.

«Appeler un vote à l’Assemblée générale, ‘une élection’, donne trop de crédits  à cette façon de  procéder à sens unique», a déclaré Peggy Hicks, directrice du plaidoyer mondial au HRW. «Tant qu’il n’y aura pas une réelle concurrence pour les sièges au Conseil des Droits de l’Homme, les critères d’admissibilité resteront dans un cadre rhétorique plutôt que dans celui de la réalité.»

Jusqu’à présent, la Chine, Cuba et la Russie siégeaient au Conseil des Droits de l’Homme; ils quittent leur place à la fin de l’année, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle série de pays. L’Irlande, le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud de même que 14 autres États vont paraître à leur tour au Conseil.

Nouvellement élue l’Ethiopie a été fréquemment critiquée par Watchdogs pour la censure et l’emprisonnement des membres des médias. Notamment, le procès et l’emprisonnement cette année, des journalistes suédois Martin Schibbye et Johan Persson qui couvraient un groupe séparatiste.

Le Pakistan a des résultats encore plus mauvais que l’Ethiopie quand il s’agit ouvertement d’attaques contre les journalistes. En 2011, Saleem Shahzad, journaliste d’investigation, a été tué et sa dépouille a montré des marques de torture. Des groupes de défense ont accusé les agents de renseignements pakistanais d’être responsables sa mort. Il y a aussi eu des actes de torture et des disparitions d’habitants attribués aux autorités.

Le Venezuela avec son président de gauche, Hugo Chavez, a reçu de vives critiques quand il a choisi de prendre un siège au conseil. Human Rights Watch a déclaré dans une lettre la semaine dernière que «le pouvoir judiciaire du Venezuela a pratiquement cessé de fonctionner comme une branche indépendante du gouvernement», ce qui signifie qu’il a été essentiellement pris en charge par Chavez. HRW a également accusé le pays de limiter la liberté d’expression et de punir les critiques du gouvernement.

Thor Halvorssen de la Fondation des Droits de l’Homme a qualifié l’élection du Venezuela de «victoire tyrannique» pour Chavez, celle de la Côte d’Ivoire de conflictuelle, et a qualifié le Kazakhstan de dictature sous Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige le pays depuis les années 90.

«Les arrestations, les incarcérations et les poursuites pénales des personnes exprimant des opinions opposées à l’État sont monnaie courante», a déclaré Halvorssen sur la situation des droits au Venezuela dans un éditorial publié par le Huffington Post.

Le Kazakhstan est également en proie à la censure des médias et auc violations des droits, a t-il ajouté, soulignant le massacre de Zhanaozen l’année dernière dans la partie occidentale du pays. Lors de l’incident, la police anti-émeute kazakhe avait ouvert le feu sur des ouvriers pétroliers en grève, faisant 10 morts.

Version anglaise: Controversy Over UN Rights Council Appointments

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