Commission Charbonneau

Line Beauchamp présente à deux rencontres douteuses au Club 357C

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
28.11.2012
  • Érick Roy, enquêteur de la commission Charbonneau, a dévoilé le nom de certains ex-politiciens faisant partie de rencontres secrètes tenues au Club 357C, dont faisait partie l'ex-ministre libérale Line Beauchamp. (Mathieu Côté-Desjardins/Époque Times)

L'enquêteur de la commission Charbonneau, Érick Roy, a fait défiler au cours de la matinée de mercredi quelques listes de noms d'individus controversés appartenant au domaine de l'ingénierie, de la construction et du milieu politique, tous réunis au discret et sélect Club 357C de Montréal. L'ancien ministre de la Famille, Tony Tomassi et l'ex-ministre, Line Beauchamp, y figuraient.

Line Beauchamp, qui a été ministre de la Culture, de l'Environnement, responsable de la Métropole et ministre de l'Éducation a décidé de sortir de l'ombre. En entrevue à TVA Nouvelles à midi hier, Mme Beauchamp tenait à expliquer sa présence aux deux rencontres qui se sont déroulées au Club 357C le 26 février et le 18 mai 2007.

«J'ai toujours sollicité ce genre de rencontre avec différents intervenants», avance l'ex-ministre. Alors qu'elle était responsable de la Métropole, Mme Beauchamp justifie la première rencontre à laquelle elle a participé comme une occasion de prendre le pouls de la situation économique de Montréal et du Québec. Elle avait gardé cette formule pour une deuxième rencontre, cette fois comme ministre de l'Environnement.

Ces rencontres secrètes ont compté la présence de : Paolo Catania de Construction F. Catania; Rosaire Sauriol de la firme Dessau; Bernard Trépanier, ex-argentier de Union Montréal; Yves Théberge de la firme de génie-conseil CIMA; Frank Zambino, ex-bras droit du maire Gérald Tremblay et ex-maire de Saint-Léonard; et Pierre Bibeau, ex-organisateur libéral et ancien conjoint de Line Beauchamp. Des noms qui sont loin d'être blancs comme neige après les derniers mois de la Commission.

Mme Beauchamp affirme que les deux rencontres tenues au Club 357C «n'étaient pas des activités de financement du Parti libéral du Québec».

Selon l'ex-ministre, un des sujets abordés lors de ces réunions avait été la critique à l'endroit du Parti libéral par rapport à leur approche concernant les partenariats public/privé (PPP). En fin d'entrevue, elle a décidé d'utiliser son temps de tribune pour offrir sa pleine collaboration pour témoigner devant la Commission au besoin.