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Les ratés de la politique Chinoise des États-Unis

Écrit par Li Ding
05.11.2012
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  • Le 21 février 1972, Zhou Enlai, Premier ministre chinois accueillait Richard Nixon, le président américain lors de sa visite officielle à Pékin. Richard Nixon a joué la carte de la Chine comme un atout dans la compétition avec l’Union Soviétique. (AFP/Getty Images)

Les États-Unis ont gagné la guerre froide en désintégrant l’Union soviétique il y a vingt ans. Aujourd’hui, ils affrontent la République populaire de Chine, un régime qui considérait le régime soviétique comme son  «Grand Frère» et dont la situation économique et la puissance militaire reste inférieure à celle des États-Unis. L’Amérique se retrouve à faire souvent des compromis au lieu d’impulser des changements en Chine. Le fait est que les États-Unis n’ont fait que faiblir dans leur  promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Chine, alors que la République populaire de Chine, elle, jouit d’une croissance plus affirmée sur la scène internationale.

Les gouvernements Nixon et Carter se sont tout d’abord alliés à Pékin afin d’affronter les Soviétiques. Il fallait redéfinir les liens avec la République Populaire de Chine après l’évolution de la situation stratégique de 1991. Sur les 20 dernières années, le mot d’ordre de la politique chinoise des États-Unis a été le dialogue. Par des contacts et des échanges, les États-Unis espéraient transformer progressivement la Chine en une société libre et démocratique où s’applique la règle du droit.

Au cours de la guerre froide, la concurrence frontale à un pouvoir dur s’est avérée efficace pour désintégrer cet immense empire. Dans le cas de la République populaire de Chine, arriver à transformer la Chine en une nation démocratique par le dialogue, était une voie préférable, car elle n’impliquait pas de course à l’armement ; en théorie ce processus est possible. Si cet engagement avait réussit, cela aurait été la politique étrangère la plus perspicace.

Cependant, vingt ans se sont écoulés et sous le régime du Parti Communiste, la Chine n’a réalisé aucun progrès politique. L’histoire montre que l’approche politique a échoué. Pour être juste, ce n’est pas cette politique elle même qui est à blâmer, mais plutôt sa mise en œuvre. Le vrai problème est que dans leurs échanges avec la Chine, les États-Unis ont privilégié les gains économiques à la transformation du régime répressif. Ils ont ainsi commis cinq erreurs dans les faits.

Première erreur: l’ouverture sans entrave du marché américain à la Chine

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis étaient la première superpuissance mondiale, économique et militaire. Son marché intérieur était le plus mature et le plus dynamique au monde et disposait d’un pouvoir d’achat énorme. L’histoire économique du monde d’après-guerre a montré que lorsque les États-Unis ouvrent leur marché à un pays, ce pays s’enrichit. C’était le cas de l’Europe qui a bénéficié pour sa renaissance du Plan Marshall; c’était aussi le cas avec les moteurs d’Asie comme le Japon, la Corée et Taiwan.

Avec la signature des relations diplomatiques en 1979, les États-Unis ont accordé à la RPC (République Populaire de Chine) le statut commercial annuel de Nation privilégiée (MFN). L’examen annuel du statut de MFN installait les États-Unis en position de force. L’accès des chinois au marché américain dépendrait de la situation des droits de l’homme en Chine.

Pékin accordait beaucoup d’importance au statut de MFN. Depuis 1978, la croissance économique était la seule source de légitimité pour le Parti communiste au pouvoir et son modèle économique basé sur l’exportation, rendait le marché américain critique pour son économie.

En 2000 la situation a changé lorsque l’administration Clinton a adopté un projet de loi qui donnait un statut normalisant les relations commerciales de façon permanente avec la Chine (PNTR). Par la suite, le marché américain s’est largement ouvert à la Chine sans aucune restriction matérielle et le régime chinois n’eut plus à s’inquiéter des risques qu’engendreraient les mauvais traitements qu’il infligeait à son propre peuple.

Les États-Unis ont souvent utilisé la carotte et le bâton avec les régimes autoritaires, mais avec la Chine, ils ont laissé tomber le bâton. Aujourd’hui, nombre de responsables américains, impuissants, soupirent et concèdent devant les agissements condamnables de la Chine: «nous n’avons aucune prise».

Derrière l’adoption du projet de loi, des entreprises  américaines qui lorgnaient avec envie sur le coût dérisoire du travail en Chine, ont réussi à convaincre les politiciens d’ouvrir la voie aux investissements des entreprises américaines en Chine.

C’est ainsi que le gouvernement américain a sciemment trahi ses propres principes en échange d’avantages économiques. Et cela à un moment où la situation des droits de l’homme a pris une tournure désastreuse à dire, la pire de toute, en Chine. Seulement un an avant le passage du PNTR, le régime communiste a lancé une campagne nationale pour éradiquer la pratique spirituelle Falun Gong, une campagne devenue un modèle pour réprimer tout embryon de dissidence dans le pays.

Une fois lancée, on ne peut plus rattraper la pierre. Les avantages économiques ont eu un effet boule de neige devenant une arme efficace dans les mains de Pékin qui s’en sert comme prise sur les sociétés américaines, qui à leur tour influencent le gouvernement américain afin que ce dernier favorise les politiques prochinoises.

Deuxième erreur: sous estimer l’impact du soft power

Puisque de nombreux responsables américains chargés des affaires Chinoises sont d’anciens experts de l’Union soviétique, ils ont par habitude des approches de guerre froide avec la République populaire de Chine et concentrent toute leur attention à surveiller le développement économique de même que le potentiel militaire chinois.

Cette approche a pour inconvénient d’ignorer un autre aspect du pouvoir: l’habileté du régime chinois à user de tromperie et de propagande pour gagner les faveurs de l’opinion publique nationale et internationale. Pékin muscle discrètement son soft power, qui se transformera en un pouvoir dur, synonyme de victoire sur  l’adversaire. Pékin endoctrine le peuple chinois, persuadant ce dernier que les États-Unis représentent la menace n°1 du pays; et continue sa propagande non-stop contre les valeurs démocratiques occidentales.

Les États-Unis et les médias étrangers rencontrent des difficultés extrêmes pour diffuser au peuple chinois des informations non censurées, car le régime de Pékin tient d’une main de fer l’Internet et les canaux de communication du pays. L’objectif de Pékin est clair: empêcher les idées libérales d’éroder le pouvoir de l’idéologie communiste, et sa propagande.

Pendant ce temps, Pékin a enclenché l’offensive. Chaque année, le régime offre aux fonctionnaires américains, de niveau fédéral, étatique et aux autorités locales des visites guidées de la République populaire de Chine.

Chaque foyer américain peut recevoir facilement et en anglais chez elle, par satellite, par câble ou par ondes hertziennes des émissions de la télévision d’État de Chine centrale. China Daily, le porte parole du gouvernement chinois diffuse en grande pompe et librement aux États-Unis.

Dans les dizaines d’Instituts Confucius disséminés sur les campus américains, les jeunes américains apprennent la langue chinoise avec des manuels et des enseignants envoyés par Pékin. En outre le régime exporte activement un grand nombre de programmes et de projets culturels qui présentent la culture chinoise drapée de communisme.

Les sino-américains sont particulièrement vulnérables aux médias de langue chinoise qui sont souvent achetés ou pilotés par Pékin. Pendant des décennies, les responsables chinois des ambassades et des consulats ont tissé des liens avec les communautés locales américaines d’origine chinoise, en les invitant à des conférences ou à des visites offertes dans leur patrie d’origine.

Ces investissements de plusieurs décennies portent aujourd’hui leur fruit. Dans l’arrière-cour des États-Unis, le Parti communiste chinois a construit une alliance qui croît sans cesse et qui permet à Pékin d’avancer sur son programme.

La soi-disant théorie du «consensus de Pékin», qui plaide essentiellement en la faveur de la dictature de la RPC, a trouvé sa place dans le débat public américain. D’éminents journalistes américains sont admiratifs devant ce qu’ils voient comme un haut degré d’efficacité du système communiste chinois.

Chaque fois qu’un incident oppose les États-Unis à la Chine, de nombreux américains d’origine chinoise  se rangent du côté de Pékin. Pire encore, le régime chinois a réussi à faire pression sur les militants démocrates et les groupes de dissidents installés sur le sol américain.

L’Amérique offre une faible défense à cette invasion. Dans une société démocratique, ouverte, les portes sont grandes béantes aux médias de Pékin et à leur infiltration culturelle. Peu de personnes sont au courant de l’existence d’une telle infiltration. (Par exemple, le département américain du Commerce a attribué son prix 2009 des médias minoritaires aux États-Unis, au China Daily. Ce porte parole de la propagande chinoise basé à Beijing est bien loin de ce qui est habituellement un média minoritaire.)

Sans compter que les grandes sociétés américaines qui ont déferlé en Chine pour l’amour du gain se sont corrompus, en ayant travaillé là-bas. La faiblesse du soft power américain a rendu difficile pour les États-Unis l’usage de fermeté.

Piégés dans la mollesse économique post-récession, les États-Unis restent pourtant la première puissance économique et militaire de la planète. Sauf que, ces dernières années, l’Amérique a de moins en moins agi comme le chef de file mondial de la communauté internationale. Le multilatéralisme est devenu la règle d’or. La Russie et la Chine contrecarrent à souhait les efforts sur les questions relatives aux droits de l’homme.

Après celle du président Ronald Reagan, les administrations qui ont suivi n’ont pas promu de manière active la liberté et la démocratie en Chine. Lorsqu’elles l’ont fait, c’était discrètement et le plus souvent avec la bénédiction de Pékin.

Le hic est que la partie chinoise a sa vision de ce qu’est «une évolution pacifique» et celle-ci éjecte de plus en plus vigoureusement les droits de l’homme et la démocratie. Si la tendance se maintient, la balance finira par pencher.

Troisième erreur: traiter un régime voyou comme s’il respectait les règles du jeu.

En Occident, de manière générale, les gens respectent les règles du jeu et possèdent une compréhension commune des principes moraux fondamentaux qui garantissent un jeu équitable. Lorsque vous avez à faire à un état voyou comme la Chine, c’est tout autre chose.

Un voyou ne respecte pas ses promesses. Afin d’obtenir l’organisation des Jeux Olympique de 2008, la République Populaire de Chine a fait plusieurs promesses en 2001 au Comité International Olympique dans son dossier de candidature. Des promesses garantissant l’amélioration des droits de l’homme. 

En 2008, Amnesty International publiait: «dans la période qui a précédé les Jeux olympiques, les autorités chinoises ont enfermé, mis en résidence surveillée et enlevé de force les personnes qu’elles estimaient être une menace pour l’image de «stabilité» et «d’harmonie» qu’elles voulaient vendre au monde».

Les Jeux se sont déroulés et plusieurs centaines de dirigeants du globe entier ont afflué à Beijing et ont offert au régime un soutien de poids. La République populaire de Chine savait très bien qu’à moins de promettre une  amélioration des droits de l’homme, le CIO aurait probablement rejeté sa candidature. Cependant, une fois la décision prise en faveur de Pékin, tenir la promesse importait peu.

Au moment de présenter sa candidature pour intégrer l’Organisation Mondiale du commerce, la République populaire de Chine a fait de nombreuses promesses d’ouverture de son marché. Seulement, une fois devenue membre à part entière de l’organisation, les engagements ont tout simplement été floués. Jusqu’à aujourd’hui, aucun gouvernement, ni aucune entreprise n’a été capable de pousser la Chine à honorer ses engagements.

Un voyou est aussi un tyran. Si vous êtes droit et fairplay avec lui, il ne vous rendra pas la pareille, il deviendra par contre plus agressif. En 2009, lors du voyage présidentiel de Barack Obama en Chine, ce dernier a décidé dans un geste amical de ne pas critiquer le mauvais bilan de Pékin en matière de droits de l’homme. Il espérait la coopération de Pékin sur les questions d’énergie et de changement climatique.

Il est clair que Pékin a ignoré le geste. Plus tard, lors de la conférence de fin d’année des Nations Unies sur les changements climatiques à Copenhague, alors que les chefs d’État de plus de vingt pays, dont le président américain Barack Obama, le Premier ministre Britannique Gordon Brown et d’autres dirigeants mondiaux étaient en réunion, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a préféré envoyer un fonctionnaire de second rang du ministère des Affaires étrangères s’asseoir face à Obama.

Pour le journal britannique The Guardian, qui relata la scène, «le camouflet diplomatique était incontestable et brutal, il eut pour conséquence qu’à plusieurs reprises au cours de la session, les chefs d’État les plus puissants de la planète étaient contraints d’attendre que le délégué chinois sorte de la salle pour prendre au téléphone les directives de ses 'supérieurs'».

Un escroc utilisera toute sorte d’arnaque et de tromperie pour prendre l’avantage. C’est ainsi qu’après les massacres de la place Tiananmen de 1989, la République populaire de Chine tel un loup solitaire, s’est retrouvée isolée de la communauté internationale. Devant les critiques et les sanctions économiques de la communauté internationale, elle a eut une idée: derrière les portes closes, elle a conclu  un accord avec de nombreux gouvernements occidentaux pour poursuivre le dialogue sur les droits de l’homme.

L’astuce de la RPC est qu’elle accepte qu’on critique les droits de l’homme, mais il faut le faire en silence. De nombreux gouvernements ont donc été pris au piège. En conséquence, les négociations se sont très bien passées, de belles promesses ont été faites, la critique internationale s’est modérée et pour la République populaire de Chine, ainsi, rien n’a changé.

Chaque fois que la pression de la question des droits de l’homme augmente sur elle, ou par exemple avant une visite présidentielle américaine, la République populaire de Chine libère généralement un prisonnier politique, preuve d’une «amélioration», ainsi les responsables américains parleront de «succès diplomatique». Après avoir libéré un prisonnier, la RPC peut immédiatement en arrêter des centaines d’autres une fois que les projecteurs des médias s’éloignent.

Quatrième erreur: négocier avec les dirigeants chinois et non avec le peuple de Chine

Les États-Unis se sont toujours engagés avec les agents de l’État chinois et les cadres du Parti communiste et non pas avec le peuple chinois. Lorsqu’un gouvernement est démocratiquement élu, il est normal de dialoguer avec ses responsables, car il n’y a pas de conflit important entre le peuple et son gouvernement. Mais en Chine, la situation est différente. Le régime contrôlé par le Parti est illégitime et ne représente pas le peuple.

Jamais un président américain en visite en Chine, n’a rencontré en personne des dissidents politiques ou des groupes opprimés. Dans les dernières décennies, une grande partie des fonds du Département d’État pour la promotion de la démocratie a été géré par le gouvernement chinois.

Les deux gouvernements ont mis en place un large éventail de mécanismes de rencontres et d’échanges:  comme des sommets des deux chefs d’État, des dialogues stratégiques de haut niveau, des réunions intergouvernementales et provinciales et des conférences régulières entre les partis politiques des deux pays.

Seulement, entre le gouvernement américain et le peuple chinois, en particulier, ceux qui sont réprimés par le régime chinois, il n’y a pratiquement aucun dialogue régulier. Pourtant en tissant des liens d’amitié avec le peuple chinois, les États-Unis seront gagnants sur deux tableaux:

Premièrement, ils auraient en main l’arme la plus puissante pour contenir la RPC. Les deux choses qui effrayent au plus haut point les communistes chinois: le gouvernement américain et le peuple chinois lui en même. Le Parti Communiste de Pékin a placé le développement économique au centre de sa politique nationale pour une raison essentielle: valider ainsi auprès de 1,3 milliard de personnes, sa main mise sur le pouvoir. Alors que Pékin continue à réprimer le peuple chinois, il cherche activement à gagner son dévouement en lui distribuant des avantages pécuniaires et matériels.

En réalité la majorité des Chinois ne font pas partie de la classe dirigeante mais subit diverses formes de persécution par le Parti communiste. Si le gouvernement américain les aidait sans réserve et soutenait fermement leur liberté, leurs droits comme leur liberté de croyance, les États-Unis gagneraient leur soutien. Toutefois, si les États-Unis échouent à montrer leur soutien à la population et se lient plutôt avec ceux qui la persécutent, la population chinoise le voit aussi et tourne le dos aux américains.

Deuxièmement, peu importe l’évolution future de la situation politique en Chine, l’avenir du pays  appartient à ses 1,3 milliard de personnes. S’associer avec elles, revient à s’engager dans l’avenir de la Chine et garantir à long terme les intérêts stratégiques des États-Unis en Asie.

Les leçons du printemps arabe sont toutes fraiches. Les États-Unis ont adopté une politique d’engagement similaire avec l’Egypte par amitié avec son dictateur en le considérant comme un allié américain au Moyen-Orient.

En mars 2009, lors de la  visite du secrétaire d’État américain Hillary Clinton en Egypte, les médias lui ont demandé si les violations des droits de l’homme par le gouvernement égyptien allaient interférer avec la visite de Moubarak à la Maison Blanche. Elle a répondu: «Ce n’est absolument pas lié, d’aucune manière... Le Président et Mme Moubarak sont pour moi, comme des amis de ma famille. Donc, j’espère les voir souvent ici en Egypte et aux États-Unis».

Début 2011, le peuple égyptien descendait dans la rue pour renverser le régime de Moubarak. Les États-Unis se sont retrouvés dans une situation délicate. Après la chute de Moubarak, les principaux groupes politiques du pays ont affiché des sentiments anti-américains.

Cinquième erreur: considérer la liberté et les droits de l’homme comme de simples ornements de la politique chinoise des États-Unis

Dans ses relations avec la Chine, le gouvernement américain a explicitement fait du commerce et de l’économie une priorité plus importante que les droits de l’homme et la liberté. Le dialogue semestriel sino-américain stratégique et économique, fréquenté par les hauts fonctionnaires des ministères et les poids lourds de la politique, l’emporte clairement sur la rencontre biennale sino-américaine des droits de l’homme, conduite uniquement par un secrétaire adjoint du département d’État.

En février 2009, lors d’une visite en Asie, Hillary Clinton avait déclaré que les pressions américaines sur les questions de droits de l’homme «ne pouvaient pas interférer» avec les échanges sur d’autres sujets cruciaux.

Avant les Jeux Olympiques de 2008 à Pékin, sous la pression du Congrès et des médias, le président Bush a reçu à la Maison Blanche quelques militants démocrates résidants aux États-Unis, mais ce geste état dérisoire comparé à l’impact de son voyage personnel à Beijing pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux.

Les actions des États-Unis envoient un signal clair et sans équivoque: dans leurs rapports avec Pékin, elles accordent peu d’importance à la situation des droits de l’homme; pour la Chine cela équivaut à  un acquiescement de ses violations des droits humains.

De toute évidence, Pékin saisit les implications des agissements américains et se montre plus agressive. Depuis 1999, au lendemain de la publication du rapport annuel du Département d’État américain sur les droits de l’homme, Pékin publie un contre-rapport critiquant les chiffres utilisés ce qui met les États-Unis sur la défensive.

Li Ding, Ph.D. est l’un des principaux chercheurs de Chinascope, un groupe de recherche installé à Washington, DC, qui étudient  les médias de langue chinoise.

Version anglaise: What Went Wrong With US China Policy

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