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Le Québec toujours fragile dans le domaine du tourisme

Discours à l'UQAM du ministre d'État Maxime Bernier (Petite Entreprise et Tourisme) dans le cadre d'une initiative pangouvernementale qui vise à placer l'industrie touristique canadienne en position favorable pour croître à long terme et être concurrentielle.

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
06.11.2012
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  • Le ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, l'honorable Maxime Martin, lors de son élocution à l'UQAM. (Mathieu Côté-Desjardins/Époque Times)

M. Michel Archambault a saisi l'occasion de rafraîchir les idées du ministre fédéral du Tourisme, Maxime Bernier, concernant la position toujours anémique dans laquelle se trouve le Québec en matière de tourisme.

Président du bureau des gouverneurs de la chaire de tourisme Transat ESG UQAM, M. Archambault a pu soulever des points essentiels concernant notre économie touristique le 5 novembre, lors de la conférence Gueuletons touristiques de l'UQAM, alors que M. Bernier a fait une mise au point sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie fédérale en matière de tourisme au Canada.

Zéro vol

M. Archambault, aussi professeur associé et hôte de l'évènement, avait fait ses devoirs. Il avait devant les yeux les chiffres des vols de l'aéroport de Toronto : 76 vols sur l'Asie (10 destinations différentes), 37 vols pour l'Amérique du Sud (six pays différents) et 7 vols par semaine en direction de Sydney, en Australie.

«Les aéroports sont les plaques tournantes du tourisme», croit fermement M. Archambault. Le Québec ne compte toujours aucun vol direct pour ces continents, ce qui contribue à son avis à ce que perdure la situation désavantageuse que l'on connaît dans le domaine.

Moins chers aux États-Unis

Beaucoup de Canadiens prennent la route pour se rendre aux aéroports des États-Unis, puisque leurs tarifs y sont plus alléchants et moins compétitifs qu'ici, indique M. Archambault. «En 2010, il y avait 337 000 Canadiens qui ont pris leur départ à partir des États-Unis et 90 % d'entre eux voyageaient à l’intérieur des États-Unis.»

Maxime Bernier étudie plusieurs scénarios pour pouvoir pallier le problème, entre autres, revoir la manière dont les aéroports sont financés. Déjà privatisés en bonne partie, ils pourraient devenir cotés en bourse. L'idée de taxer davantage les nuits d'hôtel ou les billets d'avion sera envisagée. Le dossier est entre les mains de son collègue au ministère des Transports, M. Denis Lebel.

 

 

 

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