Lors de la visite du Vice-président chinois, Xi Jinping, aux États-Unis cette semaine, la Maison Blanche a soulevé des questions concernant le problème des droits de l’homme en Chine.

Xi Jinping sera probablement désigné par le Politburo central du parti communiste chinois comme successeur de Hu Jintao, actuel leader du parti. La visite, organisée par le Vice-président américain Joe Biden, permet aux deux parties de faire connaissance avant le transfert officiel de pouvoir qui aura lieu à la fin de cette année en Chine.

Lors d’une rencontre avec les journalistes, vendredi 10 février 2012, à la Maison Blanche, le Directeur des Affaires asiatiques, Daniel Russel, a déclaré que les États-Unis n’hésiteront pas à soulever les questions relatives aux droits de l’homme avec Xi Jinping.

Daniel Russel, Directeur des Affaires asiatiques, a expliqué: «Nous utilisons toutes les occasions pour presser les autorités chinoises et les dirigeants à faire preuve de retenue et à sauvegarder les droits fondamentaux de tous les citoyens chinois, y compris au Tibet. C’est une partie importante de notre programme, il n’y a aucune raison que les échanges avec le Vice-président Xi Jinping s’écartent des pratiques établies de longue date».

En plus de visiter Washington, Xi Jinping se rendra dans l’Iowa et en Californie. Ben Rhodes, le conseiller adjoint à la sécurité nationale américaine, espère que ce voyage permettra à Xi Jinping d’apprécier les valeurs soutenues par les États-Unis.

Ben Rhodes, conseiller adjoint à la Sécurité nationale américaine, a déclaré: «Je crois que l’un des messages les plus puissants associé aux droits universels, c’est la façon dont ils sont exprimés aux États-Unis. Xi Jinping pourra voir partout des communautés très vivantes, des lieux qui bénéficient de la diversité et des lieux qui démontrent que l’Amérique est à la hauteur des valeurs que nous défendons pour le monde entier».

Ces quelques dernières années, de nombreux observateurs et les dirigeants du monde ont souligné l’importance de la relation sino-américaine. Les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes puissances économiques du monde, sont souvent décrites comme se souciant plus des échanges commerciaux que des droits de l’homme. Mais les récentes violences au Tibet, le véto de la Chine contre la résolution de l’ONU condamnant la répression en Syrie, le non-respect des droits humains en Chine occupent de nouveau l’esprit des gens.

Selon Amnesty  International, le régime chinois exécute chaque année le plus grand nombre de personnes par rapport à n’importe quel autre pays du monde. Le régime continue à persécuter les Tibétains, les Ouighours, les Chrétiens, les pratiquants de Falun Gong  ainsi que les dissidents politiques et les avocats qui défendent les droits de l’homme.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-16/885546582101.html