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Les médias chinois écartent Bo Xilai, le temps de la visite de Stephen Harper

Écrit par NTD
16.02.2012
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  • Les dirigeants chinois ont toutes les raisons d’éviter le scandale en 2012. Les factions rivales au sein du régime se préparent à la transition de pouvoir au terme du mandat de Hu Jintao à la fin de cette année.(攝影: / 大紀元)

Le 11 février 2012, Bo Xilai, le secrétaire général du Parti communiste de Chongqing, rencontrait le Premier ministre canadien, Stephen Harper, au cours de la dernière partie de son voyage.

C’était la première apparition publique de Bo Xilai après que son assistant, Wang Lijun, adjoint au maire et directeur de la police de Chongqing se soit enfui au Consulat américain le 8 février 2012.

La sécurité a été renforcée pendant la rencontre de Bo Xilai et Stephen Harper. Seulement trois médias canadiens et cinq médias officiels chinois ont été autorisés à assister à la rencontre.

Selon les médias étrangers, la réglementation des interviews et des reportages était très stricte.

L’agence de presse officielle Xinhua a publié son premier reportage en chinois six heures après la rencontre. Le titre «Le premier ministre canadien Stephen Harper visite Chongqing» ne mentionnait pas Bo Xilai. Aucune photo de Bo Xilai n’accompagnait l’article.

Le journal local Chongqing Daily a publié l’article de Xinhua, également sans photo de Bo Xilai.

Mais lorsque Stephen Harper avait rencontré Wang Yang, le secrétaire du Parti communiste de Guangdong quelques jours plus tôt, les médias officiels avaient publié les photos des deux hommes se serrant la main.

Zhang Tianliang, un consultant spécialisé sur les questions chinoises, explique ce que cela veut dire pour les médias officiels.

Professeur Zhang Tianlang, analyste, spécialiste de la Chine, a dit: «Bo Xilai peut faire ce qu’il veut, les journaux sont sous son contrôle. Si ses activités ne sont pas rapportées, cela veut dire qu’il a déjà perdu le contrôle de ce journal».

Le régime chinois a essayé d’étouffer cette situation. Selon Hu Ping, un observateur politique, le régime utilise la stratégie du «souple dehors, dur dedans».

Selon Wang Juntao, un militant pro-démocratie, le régime n’ose pas punir Bo Xilai maintenant, de peur de créer des troubles politiques qui pourraient influencer la visite de Xi Jinping aux États-Unis.

Wang Juntao, militant du Mouvement Pro-démocratie de la Place Tiananmen 1989, a déclaré: «Je pense que le régime chinois ne veut pas de répercussion politique. D’un côté, Hu Jintao et Wen Jiabao veulent écarter Bo Xilai. De l’autre côté, ils veulent maintenir un environnement politique stable. Pour cela, ils ont fait en sorte que tout paraisse normal lors de la rencontre entre Bo Xilai et Stephen Harper».

Les dirigeants chinois ont toutes les raisons d’éviter le scandale en 2012. Les factions rivales au sein du régime se préparent à la transition de pouvoir au terme du mandat de Hu Jintao à la fin de cette année.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-16/127723614919.html

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