Après avoir opposé son veto à la résolution des Nations Unies sur les violences en Syrie, le régime chinois doit faire face aux réactions.

La décision de la Chine a été fortement critiquée. En Lybie, des manifestants ont jeté des pierres sur l’ambassade chinoise.

Mardi 14 février 2012, le Premier ministre Wen Jiabao a fait taire les critiques lors du Sommet Union Européenne/Chine à Pékin, en disant que la décision de bloquer la résolution des Nations Unies visait à aider la Syrie.

Wen Jiabao, Premier ministre chinois, a dit: «Au sujet de la Syrie, le plus urgent et le plus pressant maintenant est d’empêcher la guerre et le chaos, pour épargner davantage de souffrances au peuple syrien».

Au même moment, un représentant du régime chinois rencontrait les dirigeants de la Ligue arabe pour transmettre la décision de Wen Jiabao.

L’insurrection en Syrie a été la plus sanglante des révoltes du Printemps arabe. Les Nations Unies estiment que plus de 5400 personnes ont été tuées depuis le début des conflits.

La résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, votée début février, appelait le président Bashar al-Assad, à arrêter la répression violente contre les manifestants. Cette résolution a été bloquée par la Chine et la Russie.

Le régime chinois joue un jeu dangereux dans le monde arabe. Le veto fait partie de la politique de non-interférence que la Chine applique en regard des affaires internes des autres pays, ce qui ne l’empêche pas d’avoir commis de nombreuses violations humanitaires.

La Chine est également l’un des plus grands consommateurs de pétrole et ne peut pas entrer en conflit avec ses fournisseurs.

La Syrie était aussi présente lors des rencontres autour du Vice-président chinois, Xi Jinping, lors de sa visite à la Maison Blanche.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-21/231425854367.html