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Kenney veut régler le problème des «faux» réfugiés

Écrit par The Epoch Times
19.02.2012
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  • Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration(攝影: / 大紀元)

Le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, a réintroduit un projet de loi visant à s'attaquer aux «faux» réfugiés, comprenant des mesures comme la délivrance de visas biométriques aux visiteurs provenant de certains pays.

M. Kenney a déclaré que les nouvelles règles, nécessitant la prise d'empreintes digitales et de photos, constituaient certaines des plus importantes mesures de sécurité jamais prises par le Canada et qu'elles allaient réussir à garder à l'extérieur du pays les criminels et les gens voyageant avec de faux papiers.

Le ministre réintroduit le projet de loi qui avait été présenté lors du Parlement précédent, mais qui s'était buté à un effort concerté des partis d'opposition. Selon lui, les nouvelles mesures vont compléter celles qui avaient été rejetées l'année dernière et vont protéger l'intégrité du système d'immigration canadien.

Le projet de loi C-31 a été présenté le 16 février et M. Kenney espère qu'il sera adopté d'ici à ce que le projet de loi d'accommodement, la Loi sur des mesures de réforme équitables concernant les réfugiés, entre en vigueur à la fin juin 2012.

Le nouveau projet de loi identifie des «pays sécuritaires» où les demandeurs d'asile peuvent être retournés après leur première audience. Bien qu'ils puissent aller en appel en cour fédérale, ils n'auraient pas besoin de demeurer au pays durant le processus de révision.

M. Kenney a indiqué aux journalistes le 16 février que trop de faux réfugiés proviennent de pays de l'Union européenne où des protections adéquates en matière de droits de la personne sont en place.

Don Davies, critique du NPD en matière d'immigration, a déclaré que le projet de loi représentait un «jour sombre» pour ceux qui désiraient une loi non partisane.

M. Davies a fait remarquer que le projet de loi d'accommodement avait l'appui de tous les partis dans le Parlement précédent, y compris celui du ministre Kenney.

«[Kenney] avait dit que les amendements rendaient le système de traitement des réfugiés plus efficace et équitable et que cela constituait un accomplissement monumental […] Et sans raison valable, nous voici 20 mois plus tard, avant que le projet de loi ait été adopté, et il retire tous ces amendements et retourne au projet de loi original qui, selon lui, était moins bien. Je ne comprends rien de tout cela», a commenté M. Davies.

Don Davies affirme qu'il est impossible d'évaluer la qualité du projet de loi précédent puisqu'il n'est pas entré en vigueur et n'a pas eu sa chance.

Version originale : Kenney Gets Tough on ‘Bogus’ Refugees

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