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Wang Lijun et les médias sociaux

Écrit par NTD
24.02.2012
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  • Les gens s’informent par le biais des médias sociaux qui sont plus difficiles à censurer que les médias traditionnels. La taille du web permet aux informations supprimées ou censurées d’être rapidement repostées ailleurs, par d’autres utilisateurs.(攝影: / 大紀元)

Le scandale impliquant Wang Lijun, l’ancien directeur de la police de Chongqing, met en évidence les luttes de pouvoir au sein du Parti communiste chinois. Les médias sociaux permettent de voir cela encore plus clairement.

Chen Zhifei, consultant de la télévision NTD, a dit: «Cela contribue réellement à changer l’attitude des gens, la façon dont les informations sont transmises, cela change la société toute entière».

Après que Wang Lijun se soit rendu au Consulat américain, il y a deux semaines, il a été emmené à Pékin par des responsables de la sécurité d’état. Les médias officiels ont d’abord prétendu qu’il était en congé de maladie suite à un surmenage professionnel.

Mais les médias sociaux chinois, en particulier les micro-blogs comme Sina Weibo, se sont empressés de donner une vision très différente de la situation.

Chen Zhifei a déclaré: «Sur Internet, vous pouvez voir des photos des véhicules de police encerclant le Consulat américain à Chengdu. C’est remarquable».

Les gens s’informent par le biais des médias sociaux qui sont plus difficiles à censurer que les médias traditionnels. La taille du web permet aux informations supprimées ou censurées d’être rapidement repostées ailleurs, par d’autres utilisateurs. Il y a plus de 250 millions d’utilisateurs rien que sur Sina Weibo.

À l’heure où différentes factions au sein du PCC luttent pour le pouvoir, les médias sociaux peuvent devenir pour eux un outil très puissant.

Chen Zhifei a précisé: «Certaines personnes veulent que les informations soient diffusées et propagées à l’étranger. Ils veulent s’en servir comme levier pour leur propre combat au sein du Parti».

Après que Wang Lijun ait quitté le Consulat américain, des images ont commencé à circuler, prouvant qu’il avait été emmené à Pékin par les autorités centrales.

Chen Zhifei a commenté: «Il y avait même des photos du numéro de son vol et de ses cartes d’embarquement. C’est incroyable!».

Selon Chen Zhifei, ce type de fuite pourrait provenir du plus haut niveau des dirigeants du PCC. Il ajoute que les médias sociaux peuvent être un outil précieux pour montrer comment l’équilibre des soutiens, au sein du PCC, vacille.

Dans le passé, la mainmise du régime sur les médias lui permettait de garder secrètes les querelles politiques.

L’Internet devient plus difficile à contrôler avec le nombre sans cesse croissant de sites de chat, de réseaux sociaux et des médias en ligne.

 

Chen Zhifei a ajouté: «Ne négligez pas le moulin à rumeurs, c’est ce que j’aimerais suggérer à tout le monde».

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-27/807401425397.html

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.