Bo Xilai dénoncé par un avocat de Pékin

Écrit par NTD
24.02.2012

  • Li Zhuang revient sur le devant de la scène après avoir passé un an et demi en prison. Ila défendu un patron du crime organisé visé par la campagne de répression criminelle qui a fait connaître Bo Xilai, le secrétaire du parti de Chongqing et l’ancien directeur de la police Wang Lijun.(攝影: / 大紀元)

L’avocat, Li Zhuang, a fait les gros titres des journaux il y a plus de deux semaines. Il défendait un patron du crime organisé visé par la campagne de répression criminelle qui a fait connaître Bo Xilai, le secrétaire du parti de Chongqing et l’ancien directeur de la police Wang Lijun.

Ces deux derniers se trouvent aujourd’hui dans la tourmente politique. Et Li Zhuang revient sur le devant de la scène après avoir passé un an et demi en prison.

Selon Li Zhuang, la police s’est servie de fausses accusations contre lui en utilisant son client, le chef de bande Gong Gangmo. Gong Gangmo lui-même avait témoigné contre son avocat  pour se sauver d’une exécution certaine.

Li Zhuang, avocat à Pékin, a déclaré: «Sur les 34 accusés, Gong Gangmo était le premier de la liste. Après lui, du deuxième jusqu’au sixième accusé, tous ont reçu la peine de mort. Pourquoi, Gong Gangmo, le numéro un, en a-t’il réchappé? Parce qu’il s’est retourné contre moi. C’est ce que la police de Chongqing lui a dit de faire, sans quoi il perdait la vie».

Gong Gangmo aurait confié aux autorités que son avocat lui avait demandé de produire de fausses preuves et de témoigner qu’il avait été torturé en détention. Sur la base du témoignage de ce chef de gang, l’avocat a été jugé et condamné à 18 mois de prison en février 2010.

Cette affaire avait secoué le monde judiciaire chinois. Beaucoup y ont vu le signe que les campagnes anticriminelles de Bo Xilai enfreignaient la loi.

Li Zhuang a été libéré en juin 2011. Il a déclaré son innocence et avoir été torturé par les autorités. Il a également expliqué qu’il n’avait pas d’autre choix que de se confesser pour être libéré sous condition et prouver son innocence. Sa lettre de confession contenait un appel secret.

Li Zhuang a précisé: «C’était une stratégie de me confesser. On peut le voir dans le poème que j’ai écrit. La combinaison de la première lettre de chaque paragraphe dit «Forcé de se confesser pour être libéré» et le dernier caractère dit «Fera appel une fois libéré».

Wang Lijun, ancien directeur de la police de Chongqing, a fait la une des journaux en cherchant refuge au Consulat américain de Chengdu. Alors que la situation de Wang Lijun était confuse, les médias officiels avaient commencé par dire qu’il avait pris une période supplémentaire de repos.

Pour sa part, Li Zhuang offre gratuitement ses services à tous les «patients» également envoyés en repos forcé.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-24/762496181068.html