Le Club des Correspondants étrangers de Chine demande à ses membres d’être prudents lorsqu’ils font des reportages sur des sujets sensibles. La semaine du 13 février 2012, des journalistes européens ont été attaqués alors qu’ils couvraient les manifestations contre les saisies forcées de terrain à Panhe, dans la province du Zhejiang.

Environ vingt cinq policiers en civil ont attaqué un journaliste français et son collègue chinois.

Ailleurs, des hommes ont attaqué un journaliste hollandais d’Associated Press.

D’après un habitant de Panhe, le journaliste hollandais a aussi été attaqué par des policiers en civil.

Un habitant de Panhe a dit: «Le journaliste hollandais et son traducteur de Shanghai ont été frappés. Les autorités locales sont venues. Ils ont frappé tous ceux qui voulaient s’exprimer. C’était tous des policiers en civil. Il y avait aussi des policiers armés de matraques et de boucliers».

Anthony Mills, directeur de l’Institut international pour la Liberté de la Presse, a expliqué: «La violence à Panhe est inacceptable. Les journalistes ne devraient pas être attaqués pendant qu’ils font leur travail. Ils ont le droit de couvrir les sujets d’intérêt public, comme les saisies de terrains et les manifestations».

Selon Lai Jinbiao, un militant pour la démocratie du Zhejiang, le régime chinois contrôle les informations sensibles pour maintenir son pouvoir.

Lai Jinbiao a déclaré: «Pour le moment, la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont que du vent. Les médias chinois sont contrôlés par le Département de la propagande qui décide de ce qui peut être dit ou pas».

Les correspondants de plusieurs organismes de presse ont été arrêtés ces derniers mois, alors qu’ils couvraient les manifestations au Tibet.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-27/602252802917.html