Un militant forcé d'espionner pour le régime

Écrit par NTD
03.02.2012

  • u00abPlutôt que de devenir un espion de la dictature, j'ai choisi de quitter la Chine», a expliqué Zhang Shujie.(攝影: / 大紀元)

Selon ce militant social, rédacteur du site chinaworker.info, la police secrète chinoise l’aurait forcé à espionner un groupe de Hong Kong.

Zhang Shujie vient de Chongqing. Il a récemment réussi à s’échapper vers la Suède.

Lors d'une audience au Parlement suédois, le jeudi 26 janvier 2012, Zhang Shujie a donné les détails de son arrestation en février 2011.

Zhang Shujie, militant et écrivain, a déclaré: «À cette époque, la Chine était affectée par la Révolution du Jasmin en Tunisie. La police est venue à mon bureau puis chez moi. Ils ont confisqué mon ordinateur et mes documents d'identité. Une semaine plus tard, ils m'ont rappelé et m’ont rendu mon ordinateur en essayant de me faire coopérer et de rester en contact avec eux».

Il a affirmé qu'il avait été interrogé pendant près de 30 heures, le plus souvent debout, sans nourriture et sans ses lunettes.

Correspondant du magazine Socialist qui publie des articles sur les grèves ouvrières à travers la Chine, Zhang Shujie a déclaré qu'il n'avait pas eu le choix. La police secrète l’a menacé de dix ans de prison s'il n’acceptait pas d’espionner le groupe syndical des ouvriers de Hong Kong.

Zhang Shujie a précisé: «La police secrète m'a envoyé à Hong Kong pour assister à la réunion et recueillir des informations. Je suis allé à Hong Kong dans le simple but d'espionner».

On lui a demandé d'utiliser un téléphone portable pour prendre des photos des participants et de recueillir leurs informations personnelles.

Zhang a été payé 360 euros environ, plus ses frais de déplacement.

Profitant d'être à Hong Kong, Zhang s’est enfui vers la Suède avec l'aide de Leung Kwok-hung, un membre du parlement de Hong Kong et l’aide des ambassades irlandaise et suédoise.

Sur le site chinaworker.info, on peut lire cette déclaration de Zhang: «Plutôt que de devenir un espion de la dictature, j'ai choisi de quitter la Chine. C’est le seul moyen de défendre mon droit de m'exprimer et de ne pas être réduit au silence comme la plupart de mes compatriotes».

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-02-02/587583356296.html