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L’Union européenne menace les lois hongroises

Écrit par Jack Philips, The Epoch Times
09.02.2012
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  • Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso (d) et le Premier ministre hongrois Viktor Orban (R) lors d’une session de travail le 24 janvier 2012 à Bruxelles. (Staff: GEORGES GOBET / 2012 AFP)

Mardi 17 janvier, l’Union européenne a appliqué plus de pression sur la Hongrie au sujet des réformes de sa banque centrale, de la protection des données et de son système judiciaire, dans la crainte que la Hongrie ne devienne plus autoritaire.

Selon une déclaration, la Commission européenne, branche exécutive de l’Union européenne, a débuté le processus légal contre les lois de la nouvelle constitution hongroise qui ont pris effet au début de l’année.

José Manuel Barroso, président de la commission, a déclaré que les nouvelles lois entrent en conflit avec les traités européens et son bureau «est déterminé à prendre toute action légale nécessaire afin de s’assurer que la compatibilité avec la législation de l’Union Européenne est maintenue», affirme la déclaration.

«Nous ne voulons pas d’une ombre de doute sur le respect des principes et des valeurs démocratiques qui perdureront plus longtemps dans le pays», aurait, selon la BBC, déclaré Barroso.

Viktor Orban, Premier ministre Hongrois, surnommé le «Viktator» a un mois pour répondre aux inquiétudes Européennes.

Des critiques, parmi lesquels Amnesty International et Reporters sans frontières, ont déclaré que la nouvelle constitution enfreint les standards des droits de l’homme internationaux et européens.

La BBC a rapporté que le gouvernement hongrois a été d’accord pour répondre aux inquiétudes de la Commission européenne, en dépit des accusations d’Orban à l’encontre des opposants à la nouvelle constitution, qu’il accuse d’être politiquement motivés.

«Je m’attends à ce que les autorités hongroises répondent rapidement aux inquiétudes de la commission légale», a déclaré la vice-présidente Viviane Reding, commissaire européenne à la justice. Seul des changements réels à la législation en question, ou leur suspension immédiate, sera capable de calmer les inquiétudes de la commission légale.»

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