Le régime chinois a défendu son véto, hautement controversé, à l'encontre de la résolution des Nations Unies demandant au président syrien, Bashar al Assad, de quitter le pouvoir. Les autres pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies ont dénoncé ce véto. 

Liu Weimin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a expliqué aux journalistes la position de la Chine. Selon le régime chinois, cette résolution serait incapable de résoudre la violence en Syrie.

Selon lui: «La résolution a été présentée au vote alors que différents partis ne s'étaient toujours pas mis d'accord. Cette façon d'agir n’est pas favorable au maintien de l’unité et de l’autorité du Conseil de Sécurité ni à une résolution correcte du problème. C’est pourquoi la Chine s’est opposée à cette résolution».

Les autres membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, excepté la Russie, qui s’est aussi opposée à la résolution, étaient furieux. Hillary Clinton, la secrétaire d’État américaine, a qualifié ce véto de «farce». Elle a ajouté que la Chine et la Russie portaient du sang sur les mains. La violente répression du régime syrien, envers les dissidents, multiplie les victimes.

Osamu Fujimura, le porte-parole du gouvernement japonais, a critiqué les membres du Conseil de Sécurité de ne pas s'être unifiés sur la question de la Syrie.

Il a précisé que: «La répression qui a tué plus de 5400 personnes depuis mars dernier continue. Il est très décevant que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, composé de membres ayant des responsabilités au sein de la communauté internationale, ait échoué à envoyer un message fort pour condamner une situation aussi inhumaine et anti-démocratique».

Le Japon est l’un des treize membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies ayant voté pour la résolution.

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