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Les luttes politiques de Bo Xilai révélées dans une conférence de presse.

Écrit par NTD
17.03.2012
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Bo Xilai a fait les grands titres, en répondant aux questions des médias, en sa qualité de membre de la délégation de Chongqing du Congrès national du Peuple, lors d’une conférence de presse à Pékin. Alors que Bo n’a pas participé à la rencontre officielle du jeudi 08 mars, un représentant, engagé dans la politique, l’a rencontré le vendredi matin en aparté.

La Délégation nationale du Peuple a été convoquée à Pékin et chaque délégation a eu une «journée portes ouvertes» pour répondre aux questions des médias étrangers et gouvernementaux. L’événement qui a été de loin, le plus anticipé, était celui de la délégation de Chongqing, lors de la «journée portes ouvertes». Bo a été décrit comme une personne calme et décontractée, lors la conférence de presse de Chongqing. Il ne reflétait pas le comportement d’une personne faisant face à une pression politique immense. Heng He, analyste sénior de NTD en Chine, dit que Bo utilise cette façade médiatique pour montrer qu’il est encore dans le coup.

Heng He a commenté: «Bo Xilai veut exploiter chaque opportunité pour montrer sa puissance, sa popularité et faire savoir qu’il est toujours présent».

Bo Xilai a constamment été un opposant provincial à la direction des dirigeants de Pékin. Quand il était à Chongqing, il fut à la tête d’un mouvement politique en vue de faire revivre l’esprit de Mao à l’aide de chants communistes. Une pratique généralement menée uniquement par les dirigeants. Ce mouvement politique rend les dirigeants de Pékin nerveux, toutefois ces derniers n’ont pas agi à l’encontre de Bo Xilai depuis son départ. Heng He explique que Pékin ne peut pas condamner le geste des chants communistes, comme exemple à suivre, parce que ce serait fouler la ligne du parti.

Heng He a commenté: «La situation est telle que la classe dirigeante ne sait toujours pas quoi faire de lui. En haut, le combat pour le pouvoir est encore et toujours en train de se jouer».

Ainsi, comme Bo Xilai reste un communiste bon et droit il garde les bonnes grâces de Pékin. Cependant, après son récent scandale avec Wang Lijun - son ancien bras droit  ayant tenté de fuir par le biais du Consulat des États-Unis à Chengdu - il lui est devenu difficile de conserver une apparence sereine alors qu’il est suivi de près, spécialement  à cause des documents que Wang a pu fournir au gouvernement des États-Unis, documents que Pékin souhaite récupérer. Cette chose est trop importante pour être ignorée par le gouvernement chinois et que Wang pense pouvoir utiliser pour gagner le droit d’asile.

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