L’impôt est la plus importante source de recettes fiscales de la Chine. En 2011, la fiscalité de la Chine a totalisé près de 9 milliards de yuans et, dans la dernière décennie, la croissance des recettes fiscales a été deux fois supérieure au taux de croissance du PIB. Les recettes fiscales du gouvernement, par rapport au PIB, ont atteint 34,5%.

La Chine a été classée en tête du top de l’indice de la «Tax Misery» du magazine Forbes (taxe de la misère fiscale mondiale).

La structure du système fiscal chinois est basée sur l’imposition des bénéfices qui représentent plus de 70% des recettes fiscales et la plus grande partie provient des revenus de la classe ouvrière.

Mao Yushi, un économiste, a déclaré: «Notre gouvernement est très intelligent, il perçoit des impôts sur les personnes à leur insu. Les gens pensent qu’ils ne paient pas d’impôts ou qu’ils paient juste une taxe réglementaire. En fait, la taxe réglementaire ne représente que moins de 7% des recettes fiscales totales. La plupart des impôts n’apparaissent pas lorsque les gens achètent des objets, font des appels téléphoniques, allument les lumières, etc., car sur les factures, il n’y a aucune indication de la taxe perçue».

Le régime chinois dépense 38% pour ses frais administratifs et seulement 25,5% pour les services  publics. Alors qu’aux États-Unis, le gouvernement  dépense 73% pour la sécurité sociale, les services de santé, l’éducation, la culture et autres services publics et seulement 10% pour les frais administratifs.

Un membre de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) fait remarquer que selon les données publiées en 2009, l’espace des bureaux de six provinces sur 10, dépassait la configuration standard. L’espace le plus élevé d’un bureau par habitant dépasse les 220 mètres carrés.

Les feux d’artifices des Jeux olympiques de Pékin de 2008 ont coûté, à eux seuls, plus de quatre fois le total des 28 derniers Jeux olympiques.