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Le régime chinois avoue les prélèvements d’organes

Écrit par NTD
21.03.2012
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  • Le ministre chinois de la Santé a confirmé que les prisonniers exécutés restaient la principale source d’organes pour l’industrie, en constante expansion, de transplantations d’organes. D’après les statistiques officielles, il y a près de 10.000 transplantations effectuées en Chine, chaque année.(攝影: / 大紀元)

Mardi 13 mars 2012, le professeur Arthur Caplan, directeur du Centre de Bioéthique de Pennsylvanie a dit que le Vice-ministre chinois de la santé, Huang Jiefu, aurait confirmé ce que certains groupes de militants des Droits de l’Homme avaient suspecté depuis longtemps, c’est-à-dire que le régime chinois prélève les organes des pratiquants de Falun Gong illégalement emprisonnés et cela fait partie de la persécution contre cette pratique spirituelle par le régime chinois.

Huang Jiefu a confirmé, la semaine dernière, que les prisonniers exécutés restaient la principale source d’organes pour l’industrie, en constante expansion, de transplantations d’organes en Chine.

Le professeur Arthur Caplan s’est étonné: «J’ai trouvé cela surprenant, car l’utilisation des prisonniers, comme source d’organes, n’a jamais été admise à un niveau si élevé dans le gouvernement».

C’est en 2006 que les allégations sur les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong ont fait surface, bien que le régime chinois ait toujours nié cette pratique. Le porte-parole du ministre de la Santé de l’époque, Mao Qunan, a dit a ce moment-là, que les informations indiquant que le régime chinois exécutait des prisonniers pour leurs organes, avaient été «malicieusement fabriquées».

Le professeur Caplan dit que le Vice-ministre, Huang Jiefu a maintenant indirectement confirmé que les organes prélevés par le régime viennent des pratiquants du Falun Gong.

Le professeur Arthur Caplan a expliqué : «Regardez, je pense que vous arrivez à faire la relation qu’ils utilisent des prisonniers et ont besoin d’éléments en bonne santé, ils ont besoin de prisonniers relativement jeunes. Il n’est pas besoin de faire des sauts géants d’imagination pour penser que certains pratiquants du Falun Gong vont être choisis pour leurs organes. Ça s’explique, car il ne faut pas oublier qu’on ne peut pas prendre les organes des gens âgés ni de ceux qui sont malades. Les pratiquants du Falun Gong sont jeunes et, grâce à leur mode de vie, sont relativement en meilleure santé. Je serai fort surpris s’ils n’utilisaient pas ces prisonniers comme source d’organes».

Le professeur Caplan a déjà lancé des appels à la communauté internationale pour boycotter la recherche et les reportages en relation avec les transplantations d’organes de Chine.

Le professeur Arthur Caplan a ajouté: «Je pense qu’il est important de ne pas simplement condamner cette pratique de meurtres de prisonniers pour leurs organes, mais aussi, de prendre position et dire clairement que nous, communauté scientifique, ne trouvons pas acceptable tout ce qui pourrait s’ensuivre. La façon dont la communauté scientifique indiquerait sa désapprobation, est de dire que nous refusons de publier quoi que ce soit, en relation avec les transplantations, s’il est prouvé que cela est lié à l’exécution de prisonniers comme source d’organes».

D’après les statistiques officielles, à peu prés 10.000 transplantations d’organes sont effectuées en Chine, chaque année. Bien que le régime chinois dise que le consentement des prisonniers exécutés est une obligation avant les prélèvements d’organes, les associations des Droits de l’Homme mettent en doute la validité de cette affirmation.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.