Depuis le 15 mars 2012 les supporteurs de Bo Xilai, ancien secrétaire général du parti communiste de Chongqing révoqué de son poste, font face à des représailles.

Reuters a rapporté jeudi 08 mars que Sima Nan, un écrivain et orateur maoïste de gauche, a dit à Pékin: «La démission de Bo Xilai est un grand choc pour moi…si cela se résume à la négation du modèle de «la gauche maoïste» à Chongqing, alors je ne peux pas être d’accord avec cette décision»

C’est ainsi que Sima n’aurait pas été informé que ses conférences prévues pour vendredi aux facultés de Pékin et de Hong kong avaient été annulées. Par la suite, il a fait savoir que son micro blog avait été censuré.

Le maire de Chongqing, Huang Qifan a rapidement changé d’alliance et s’est mis à propager beaucoup d’allégations contre Bo Xilai, ce qui inclut l’ordre par Bo de mettre Sima Nan responsable de sa propagande locale. Huang a aussi dit que Bo avait ordonné à Sima de collecter et de répandre des nouvelles contre Wen Jiabao et Xi Jinping, qui s’opposent aux mouvements gauchistes.

Xu Ming, secrétaire du parti à Liangjiang et confident de Bo Xilai, qui aurait soudoyé Bo pour des profits en affaire, a été porté disparu après le renvoi de Bo. Hu Ping, l’éditeur en chef du Magazine La Fontaine de Pékin, suppose que Xu est sous contrôle et suspendu de ses fonctions.

Hu Ping, éditeur en chef du magazine La Fontaine de Pékin, a commenté: «Comme membre haut placé, Bo Xilai a maintenant beaucoup de problèmes. En voyant que tout est perdu, tout son entourage va certainement essayer de fuir».

Ji Xiaofeng, éditeur en chef de Les Actualités Résumés de Chine a dit que Zhou Yongkang, un membre du comité du Politburo et fervent supporteur de Bo Xilai, pourrait être le prochain à tomber et même peut-être l’ancien chef d’état Jiang Zemin, qui protège Zhou.

La police et les gardes militaires ont été envoyés à Chongqing pour empêcher les supporteurs maoïstes de réagir ou d’essayer de quitter le pays. Un panneau a été dressé sur la place du peuple à Chongqing, interdisant le chant et la danse à partir du 15 mars, en opposition aux chants révolutionnaires publics de masse instaurés par Bo Xilai pendant son mandat.