Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Tentative de coup d’État à Pékin, d’après une rumeur sur Internet

Écrit par The Epoch Times
01.04.2012
| A-/A+

  • Le secrétaire général du parti communiste de la municipalité de Chongqing, Bo Xilai (au centre), marche derrière Hu Jintao, chef suprême du parti (à droite) et Wen JiaBao, son Premier ministre (à gauche) en arrivant à la troisième réunion plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) au Grand Palais du Peuple le 9 mars 2012 à Pékin. Bo Xilai a été démis de ses fonctions le 15 mars.(Staff: Feng Li / 2012 Getty Images)

Dans la nuit du 19 mars dernier jusqu’au petit matin du jour suivant, un message – selon lequel un grand nombre de policiers de la police militaire se trouvaient dans Pékin – s’est largement répandu sur les microblogs de Chine continentale. Les forces en présence étaient, dit-on, Hu Jintao, le chef du parti communiste chinois; Wen Jiabao, son Premier ministre; Zhou Yongkang, qui a le contrôle des forces policières de la République populaire de Chine et, Bo Xilai, qui a été démis de son poste de secrétaire général du parti communiste de la ville de Chongqing par Wen Jiabao, le 15 mars dernier (après un scandale impliquant Wang Lijun, l’ancien chef de la police nommé par Bo).

Li Delin, un citoyen chinois travaillant au comité éditorial de l’hebdomadaire financier Securities Market Weekly et vivant dans le district de Dongcheng à Pékin, a écrit sur son microblog un message confirmant des mouvements de troupes inhabituels: «Il y a de nombreux véhicules de l'armée, la rue Changan est continuellement contrôlée. Il y a beaucoup de policiers en civil à chaque intersection, et des barrières métalliques ont même été mises en place».

Selon l’information qui s’est répandue comme une traînée de poudre sur la toile, une force militaire non identifiée a occupé rapidement de nombreux lieux importants à Zhongnanhai, le siège du gouvernement chinois de Pékin et ensuite dans la ville, au début de la matinée du 20 mars – ceci avec la coopération de la police armée de Pékin. Ces troupes seraient entrées dans Pékin pour «récupérer et protéger Bo Xilai» selon un message.

Un internaute chinois a dit à The Epoch Times qu’un coup d'État militaire avait eu lieu à Pékin. On ne sait pas encore qui et si quelqu'un a été arrêté. Le message affirme que Zhou Yongkang a utilisé la force de police armée pour tenter d’arrêter Hu Jintao et Wen Jiabao. Cependant, Hu et Wen auraient été prévenus et le coup d’État de Zhou aurait pu être déjoué, bien que des rumeurs selon lesquelles Hu et Wen auraient été arrêtés s’étaient répandues sur la toile un peu plus tôt. Selon ces messages, les deux forces, Hu et Wen d'un côté, Jiang Zemin et Zhou Yongkang de l’autre, sont en train de mobiliser des forces armées. Cependant, selon le message, seul Hu Jintao peut mobiliser l'armée régulière dont il a encore le contrôle.

Parmi les informations qui ont circulé, un message affirme également que les forces armées dirigées par Zhou Yongkang avaient pris le contrôle de la CCTV et de l'agence de presse Xinhua, mais que l'armée régulière sous le commandement de Hu Jintao et Wen Jiabao l’avait repris dans la nuit.

La colonne de news du site Internet de Xinhua n’a diffusé que des nouvelles sur l’actualité étrangère entre 23h00 le lundi 19 mars et 8h00 du matin le 20 mars, sans aucune actualité chinoise – ce qui est très inhabituel. Un internaute a posté sur son microblog: «Que se passe-t-il? Excepté la Beijing Television, aucune autre télévision n’assure ses diffusions. C'est très étrange! Cela n'était jamais arrivé auparavant».

À cela, les médias d’État contrôlés par Pékin ont indiqué que l’imposant couvre-feu de la rue Changan était plutôt normal parce que le Vice-ministre des Affaires étrangères nord-coréen, Ri Yong-ho, était en train de rencontrer Wu Dawei, le représentant spécial de la République populaire de Chine pour les affaires coréennes et qu’ils avaient prévu une rare apparition face aux médias pour prononcer un discours à l'entrée Est de l’hôtel Diaoyutai State Guesthouse.

Les médias de Pékin ont également affirmé que le Forum sur le Développement de la Chine s’était terminé à ce moment-là et que les invités venus de tout le pays avaient dû rentrer chez eux. Pour ces raisons, il y aurait eu beaucoup de policiers dans la rue Changan, et les taxis n’auraient pas été autorisés à s'arrêter au terminal de l’aéroport. The Epoch Times tente actuellement de vérifier ces informations.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.