Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Face à la déforestation sauvage

Écrit par The Epoch Times
26.04.2012
| A-/A+

  • Cette photo aérienne prise par Greenpeace sur l’île de Sumatra, montre des machines pelleteuses en train de collecter les troncs d’arbres découpés dans une forêt de tourbières. La destruction des forêts tropicales et des tourbières est la principale raison pour laquelle l’Indonésie est considérée comme le troisième plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique. (ROMEO GACAD/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Toutes les deux secondes, une zone de forêt de la taille d'un terrain de football est détruite par des activités illégales d'abattage.

Une nouvelle étude de la Banque mondiale montre que de véritables efforts de justice pourraient aider à combattre ces activités illégales et préserver les forêts menacées dans le monde entier.

Alarmée par cette situation, l'étude appelée «Justice pour les Forêts» propose des stratégies pour un meilleur usage de la loi pour combattre les crimes forestiers.

Ses auteurs ont observé que dans les pays affectés, la plupart des mesures préventives contre l'abattage illégal n'avaient que «peu ou pas d'impact». Ils suggèrent donc qu'une «approche plus ciblée et plus punitive» soit appliquée.

Le problème jusqu’à aujourd’hui a été que les procédures légales envisagées ne visent que des «petits criminels dont l'implication est due à la pauvreté» alors que «la plupart des criminels forestiers ne sont ni identifiés ni dénoncés, ou sont ignorés.»

De plus, ils concluent qu'il n'existe pas de véritable dissuasion pour les grands criminels.

«Nous devons combattre le crime organisé dans l'abattage illégal de la même façon que les vendeurs de drogue ou les racketteurs», déclare Jean Pesme, dirigeant de l'équipe d'Intégrité des marchés financiers de la Banque mondiale.

Pour ce faire, au lieu de ne poursuivre que les fermiers pauvres, les auteurs suggèrent que le système judiciaire se concentre sur les grands réseaux criminels sophistiqués et les hauts responsables corrompus qui les protègent.

Cela implique pour des pays comme l'Indonésie ou le Brésil de mieux faire pour enquêter, poursuivre et punir, ainsi que confisquer les biens illégalement acquis.

Dans certains endroits, ce sont plus que les forêts qui sont en danger. Survival, un groupe travaillant pour les droits des peuples tribaux, soulève par exemple le cas d’une tribu dans la forêt vierge brésilienne qui fait face à un «génocide».

Awà est une petite tribu nomade de cueilleurs-chasseurs qui dépendent de la forêt pour survivre. L'abattage illégal intensif ainsi que les massacres d’animaux présentent une menace croissante, pas seulement pour leur terre, mais pour leur survie.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.