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Les erreurs de Nicolas Sarkozy et de l'UMP avec la Chine

Écrit par Laurent Gey, The Epoch Times
27.04.2012
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  • Le président chinois Hu Jintao est accueilli à son arrivée par son homologue français Nicolas Sarkozy à l'aéroport d'Orly, le 4 Novembre 2010. (CHARLES Platiau/AFP/Getty Images)(Staff: CHARLES PLATIAU / 2010 AFP)

Le 22 octobre 2010, Xavier Bertrand alors Secrétaire Général de l'UMP signait un protocole entre son parti et le Parti communiste chinois. (Un accord entre le PC chinois et l'UMP, Le Figaro). Accord surprenant, lorsque l’on sait que le Parti communiste chinois (PCC) est une dictature communiste basée sur le contrôle idéologique de son peuple et la France, historiquement la terre des droits de l’homme. Plusieurs médias à l’époque avaient cru à un canular mais ce n’était pas le cas. «L'UMP se marie bien avec le dernier parti totalitaire du monde (avec le PC nord-coréen), celui qui a dirigé la révolution culturelle et provoqué la mort de centaines de millions de Chinois», écrivait Marianne 2 le jour même dans L'UMP se jumelle avec les communistes chinois.

Cet accord avait été précédé par le chaotique passage de la flamme olympique en avril 2008 à Paris, où la foule des manifestants avait refusé de laisser passer cette «flamme de la honte» en France. Il avait été suivi par la visite controversée du président chinois Hu Jintao le 4 novembre 2010 avec l’interdiction de la presse française et le déploiement de centaines de CRS sur les Champs-Elysées pour bloquer les militants de Reporters sans frontières ouvrant des parapluies blancs soutenant le prix Nobel de la paix Liu Xiaobo. (RSF manifeste pour Liu Xiaobo sur les Champs-Elysées, L’Express). Cet accueil au forceps pour la signature de contrats commerciaux (La visite de Hu Jintao à Paris synonyme de contrats juteux, France 24), avait laissé aux Français la désagréable impression que, pendant quelques jours, Paris était devenu Pékin.

Pendant sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy avait pourtant défini les lignes de sa politique internationale notamment vis-à-vis de la Chine en disant: «Je veux être le président de la France des droits de l’Homme» et «je ne veux être complice d’aucune dictature à travers le monde» (Comment le président Sarkozy traitera-t-il la Chine communiste?, The Epoch Times France).

Le président français et l'UMP ont sans doute fait le mauvais choix de placer la realpolitik et le commerce au centre des relations entre la France et la Chine, au détriment du rôle essentiel de la France dans le monde, comme le disait le Général De Gaulle le 1er mars 1941 à Londres : «Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde».

Pour comprendre la véritable nature du régime chinois, The Epoch Times a publié fin 2004 les 9 commentaires sur le parti communiste, un édito en 17 langues expliquant l’histoire du Parti communiste chinois de 1949 jusqu’à nos jours, son utilisation systématique de la violence et des mensonges et son système politique basé sur la répression et la propagande. Depuis sa parution, cet ouvrage a conduit à la démission de plus de 114 millions de Chinois des 3 organes du parti, représentant ainsi le plus grand mouvement de démission civile à l’échelle mondiale.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.