Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

La nécessité d’une plus grande rigueur économique est annoncée

Écrit par Alan McDonnell, The Epoch Times
17.05.2012
| A-/A+

  • Selon le dernier rapport du Conseil Consultatif Fiscal Irlandais (CCFI), l’Irlande a besoin de plus de rigueur.(攝影: / 大紀元)

La plupart des budgets vont connaître des réductions cette année

Le rapport du Conseil Consultatif Fiscal Irlandais (CCFI) a affirmé que pour que la politique fiscale du gouvernement actuel fonctionne, le gouvernement irlandais aurait besoin de faire de nouvelles réductions pour garder les prévisions économiques sur la bonne voie.

Selon ce rapport, «le Conseil continue de croire en l’équilibre, donnant lieu à un large débat pour un plus grand renforcement que celui actuellement envisagé par le gouvernement. Cette évaluation tient compte de facteurs tels que la détérioration des perspectives de croissance, une certaine amélioration de la solvabilité de l’Irlande et un objectif budgétaire moins ambitieux pour 2012, tels que l’avait laissé entendre le Conseil dans son analyse en octobre 2011».

Ainsi, le rapport actuel reconnaît que les derniers calculs effectués fin 2011 du CCFI ne sont plus valables, et que les réductions gouvernementales, les mesures de rigueur et l’augmentation fiscale décrites dans le dernier budget risquent d’être insuffisantes pour atteindre les objectifs fiscaux de 2012 et au-delà. Ceci est dû en grande partie à la détérioration des conditions dans plusieurs économies mondiales, qui a entraîné, en retour, un ralentissement de l’économie irlandaise.

Le Conseil Consultatif Fiscal Irlandais a été créé en juin 2011 dans le cadre d’un large programme de réformes de l’architecture budgétaire de l’Irlande. Le rôle du Conseil consiste à évaluer de manière indépendante, et de commenter publiquement, si le gouvernement respecte ses propres prévisions et objectifs fixés, avec pour mandat d'évaluer la pertinence et la solidité des prévisions macroéconomiques du gouvernement, les projections budgétaires et la politique fiscale.

Le rapport du CCFI explique que «le plan du gouvernement visant à réduire le déficit des administrations fiscales d’environ 10% du PIB en 2011 sur une base sous-jacente de 8,6% du PIB en 2012, a été basé sur un taux de croissance réel de 1,3% en 2012. Toutefois, une certaine détérioration des perspectives de croissance depuis l’annonce du budget augmente les interrogations quant à savoir si les objectifs du déficit pourront être atteints avec les mesures actuelles de renforcement.»

«En ce qui concerne 2013-2015, les grands objectifs pour le déficit du gouvernement général énoncés dans le budget 2012 demeurent dans la fourchette des cours d’actions annoncés. Toutefois, le Conseil continue à croire en l’équilibre qui constitue un large débat pour un plus grand renforcement que celui envisagé par le gouvernement. Cette évaluation tient compte de facteurs tels que la détérioration des perspectives de croissance, une certaine amélioration de la solvabilité de l’Irlande et un objectif budgétaire moins ambitieux pour 2012 tel que l’avait laissé entendre le Conseil dans son analyse en octobre 2011.»

Selon The Times irlandais, des mesures supplémentaires de 400 millions d’euros devraient être nécessaires cette année pour atteindre les objectifs du déficit, et le gouvernement n’en fait pas assez pour réduire le déficit et le niveau de dettes sur la période allant jusqu’à 2015.

Le CCFI est présidé par le professeur John McHale, de l’Université Nationale d’Irlande, Galway. Les autres membres sont Sebastian Barnes, de l’Organisation pour la Coopération Economique et le Développement, le professeur Alan Barrett, du Collège Trinity de Dublin (en détachement de l’institut Economique et Social de l’Institut de recherches) ; le docteur Donal Donovan, de l’Université de Limerick (anciennement du Fond Monétaire International) et le docteur Róisín O’Sullivan, professeur associé, du Collège Smith dans le Massachusetts.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.